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Anaïck VAILLANT

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Aujourd’hui, je décide de prendre ma place et de m’affirmer. J’ai conscience que le moment est venu de cesser de me mettre toujours de côté, de penser que je ne dois pas déranger, que les autres sont mieux que moi et ont plus de valeur que moi.

Aujourd’hui, je sens profondément la belle personne que je suis et j’ose me mettre en avant.

Aujourd’hui, j’ose exprimer ce que je ressens, ce que je vis, je cesse de toujours me taire et de faire semblant que tout va bien.

Je sais que certaines personnes ne me valideront pas parce qu’elles ne me reconnaîtront plus, parce qu’elles ne pourront plus agir avec moi comme avant, peut-être en ne tirant plus profit de moi, mais cela m’est dorénavant bien égal.

Je brise la vieille croyance qui dit « les autres avant moi » et je la remplace par « moi d’abord », sans aucune peur ni sentiment de culpabilité.

Je sais que je suis différente et je mets  cela en avant, pas  « plus tard, pas demain, pas l’année prochaine mais MAINTENANT, et ce dans la confiance et la joie la plus totale

Par Maud Albertini

Ces différentes étapes n’apparaissent pas nécessairement dans cet ordre mais les couples heureux les vivent toutes…

  • La lune de miel ou période passionnelle
  • La lutte pour le pouvoir ou période d’adaptation
  • Le partage du pouvoir ou période de stabilisation
  • L’engagement ou l’amour véritable
  • L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple

Quelles sont les 5 étapes de la relation amoureuse ?

1. La lune de miel / phase de séduction 

C’est quand tout est tellement incroyable, quand vous apprenez à vous connaître, apprenez tous les moindres détails, et tombez amoureux un peu plus chaque jour de cet autre pour qui votre cœur bat la chamade. Quand chaque jour est plus exaltant que le jour précédent.
Dans « lune de miel », il faut comprendre « séduction ».  L’intention est d’attirer l’attention de l’autre et d’en prendre le « contrôle émotionnel » pour en obtenir les faveurs. Elle se décline également en 5 « actes » :

Premier acte : L’attirance

C’est aussi bien une question d’hormones (phéromones) que de visuel. Qu’on le veuille ou non, toute personne rencontrée suscite en nous, une réaction sympathie-antipathie ou attirance-répulsion.

La femme se montre attirante et gage de plaisirs innombrables, sachant consciemment ou non que l’homme sélectionne la femme selon son apparence physique, du moins au début.

L’homme montre plutôt sa richesse, son statut et sa force, sachant consciemment ou non que la puissance est le premier aphrodisiaque de la femme, du moins au début.

Deuxième acte : Les regards et les sourires

Ne dit-on pas que les nouveaux amoureux se « dévorent des yeux » et qu’ils sont seuls au monde, même parmi la foule ? Le regard est l’instrument de séduction humain le plus efficace. Si le regard intrusif et intéressé d’un homme rencontre le regard réceptif et intéressé d’une femme, il se produit alors le désir…

Troisième acte : La conversation

La communication est faite de langage corporel à 55 % et d’intonation vocale à 38 %. Le sens des mots ne pèse que 7 % dans cette balance. Nul besoin donc d’être compliqué. Rester soi-même est, et restera, la meilleure façon d’entrer en relation. Alors entrer en relation avec cette simple intention de savoir qui est l’autre.., et laisser faire, ou plutôt, laisser être.

Quatrième acte : Le contact physique

Le contact physique intervient naturellement dans une conversation qui se passe bien et dans laquelle les deux interlocuteurs sont en accord. Ces échanges de contact successifs sonnent très souvent comme la capacité et la possibilité d’aller plus loin. Nous le faisons intuitivement.

Cinquième acte : La danse de l’amour

Cette danse de l’amour récapitule cette première période de la « lune de miel ». Les deux amants ne se connaissent pas encore et incertains de l’amour que l’autre éprouve pour eux-mêmes, ils se montrent sur leur plus beau jour…
Cette période, plus fusionnelle et plus passionnelle n’est donc pas encore de l’amour. C’est une période de bonne entente pendant laquelle les deux partenaires s’apprivoisent, se « courtisent ».

Le plaisir intime arrive plus rapidement chez les personnes qui ont une tendance plus fusionnelle. Elle est plus lente chez les personnes qui sont bien dans leur peau, plus autonomes, et à la recherche non pas d’aventures successives, mais d’une relation stable.

Les passionnés fusionnels vont de coup de foudre en coup de foudre. Les personnes en quête d’une relation stable cherchent à savoir à qui ils ont affaire avant de « tomber» réellement en amour, ils prennent davantage leur temps et sont prêts à patienter pour vivre une relation pleinement épanouissante.

Pendant cette période, et tant que les partenaires ne seront pas rassurés sur le fait d’avoir séduit, ils se conduiront comme si l’autre était un invité « spécial » en mettant systématiquement les petits plats dans les grands.

Les partenaires ne sont donc pas véritablement amoureux, ils aiment la sensation de complétude que l’autre leur procure

 

2. La lutte pour le pouvoir / Être un couple

Après être tombé amoureux, les choses se calment un peu. Vous commencez à devenir un peu plus casanier. Vous vous êtes probablement engagé dans une monogamie à ce stade. C’est la partie où vous construisez une vie ensemble.
Cette première phase de lune de miel a un effet de minimisation des défauts de l’autre nécessaire à l’engagement de départ et au commencement d’une relation mais elle n’est pas faite pour durer. Plus ou moins rapidement en fonction des profils, la véritable nature se dévoile. Cette étape de « différentiation » est encore plus délicate pour les personnes à tendance « dépendantes affectives ». Le vide existentiel que chacun de nous est à même de ressentir a été temporairement comblé par l’autre pendant la période de fusion mais il refait surface au fil du temps.

La relation de couple à ce moment-là n’est pas particulièrement problématique mais la présence du ressenti de ce vide chez les partenaires non autonomes (dépendants affectifs) est difficile à vivre. Sans « prise de recul », sans «conscience émotionnelle », ils s’accuseront de ne plus se donner d’attention, accuseront l’autre partenaire d’être le responsable de ce vide en eux.

Ce sera alors la crise et potentiellement la rupture pour les plus fusionnels ou les moins « conscients » de ce mécanisme. Elles iront fusionner ailleurs, avec un(e) autre partenaire et répéteront cette situation jusqu’à ce qu’elles comprennent que le couple n’est pas la source de cette douleur mais que cette douleur est une « non acceptation » du vide déjà présent en la personne qui cherche inlassablement à le combler par l’autre.

En cela, la relation de couple est un outil de croissance puissant et efficace car elle nous permet de mettre en lumière nos vides, nos blessures, nos peurs…

Dans « cette lutte de pouvoir », l’enjeu demeure l’autonomie affective . Il s’agit de passer de la fusion à l’amour, de cet état de fusion à cet état de différenciation. Comprendre que l’autre n’est pas nécessairement la source de notre souffrance, faire un pas vers soi et apprendre à se regarder de l’intérieur pour évoluer.

Cela passe inévitablement par un travail sur soi pour chacun des membres du couple !

Les plus réfractaires cumuleront les relations pour ne pas ressentir, pour ne pas identifier leurs peurs et les dépasser. Les autres feront ce chemin de retour vers soi et pourront passer à l’étape suivante. Seulement 20% des couples passeront à l’étape 3.

3. Le partage du pouvoir / la désillusion

Pendant cette troisième étape, nous pouvons être en colère ou nous retirer lorsqu’nous nous sentons blessés. Nous pouvons nous sentir pris au piège dans cette relation en se retrouvant toujours à faire des choses que nous ne pensions jamais faire mais ne pas réussir à abandonner.

La façon donc chaque partenaire va gérer cette étape sera vraiment déterminante pour le reste de la vie du couple. Il pourra s’avérer vraiment intéressant de travailler sur soi pour devenir la meilleure personne possible et ainsi devenir la meilleure personne possible pour son partenaire.
La lutte pour le pouvoir, phase consécutive et inévitable, permet aux deux partenaires de découvrir « qui » est réellement la personne dont ils sont devenus amoureux et, par le fait même, de mieux découvrir leur propre besoin de fusion, de contrôle et de dépendance affective.

Cette troisième phase demande vraisemblablement une grande conscience de soi.
C’est une association de deux personnes, incomplètes et imparfaites qui décident de donner leur pouvoir au « nous » qu’elles forment ensemble pour se faire grandir mutuellement.

Chacune d’entre-elle doit porter un regard sur elle-même, sur ses failles, ses défauts et ne pas chercher à les reporter sur son partenaire ou pire, lui imposer de les combler. Au contraire, chacune doit se servir de la relation de couple comme d’un moyen d’évoluer, de grandir, de comprendre et d’apprendre. Il s’agit d’une croissance par « résonance ».
Les partenaires de couple qui sont heureux ne sont pas fusionnels. Ils partagent des moments leur permettant de combler leurs besoins grâce à la relation de couple, dont des moments de fusion, mais tout en étant des personnes individualisées et autonomes, qui possèdent leurs propres moyens de répondre à leurs besoins, leurs propres espaces personnels (loisirs, activités, amis…).

Ces couples se disputeront bien-sûr mais utiliseront ces disputent pour travailler sur eux-mêmes, grandir et s’aimer davantage. « Le couple est une danse qui se nourrit de ses propres crises. » Serge Hefez

4. L’engagement ou l’amour véritable

L’amour véritable est donc la contribution de chaque membre du couple dans et au travers d’une troisième entité qu’est la relation de couple pour permettre une croissance respective et commune à la fois.
Si vous avez surmonté la phase de désillusion, la quatrième étape durera. En faisant face aux problèmes majeurs dans votre relation, vous construisez une base pour le reste de votre vie ensemble. Les blessures se cicatriseront, les alliances se reconstruiront, et le véritable amour fleurira.

Le « je t’aime » un peu cannibale de la première phase va céder la place à un « je t’aime » imprégné du « je te déteste » de la lutte de pouvoir. Il se transformera progressivement en un « je t’aime » plus réaliste car moins empreint d’illusion et d’idolâtrie pour enfin terminer par un « je t’aime » sous-entendant un « je nous aime ». C’est-à-dire j’aime la personne que je suis en train de devenir à tes côtés, j’aime ce que nous construisons ensemble.

C’est ici que la notion d’Essence est présente au quotidien. C’est-à-dire qu’une relation stable et épanouissante permet à ses membres de se sentir bien, pleinement libre d’exprimer qui ils sont. En sommes, c’est uniquement au travers de cette compréhension que le bonheur peut apparaître dans un couple.

5. L’ouverture sur autrui – Comment servir d’exemple ?

Ce sont ces couples qui nous prouvent que le bonheur à deux est possible et qu’il dure. Ce sont ces couples qui ont traversé des épreuves tout en les utilisant pour grandir et se faire grandir. Ce sont ces couples enviés, qui semblent sereins, paisibles et qui nous donnent envie de leur ressembler.
« Les membres des couples heureux ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir raison ou à prendre le pouvoir sur l’autre. »

En résumé

Une relation de couple heureuse est la résultante de l’association entre deux personnes indépendantes affectivement, non pas parfaites, ni même ayant « réglées » tous leurs problèmes, mais conscientes de leurs blessures. Elles ne cherchent pas à fuir ou à compenser leurs blessures au travers de l’autre, ce qui créerait aussi un déséquilibre tragique.

Elles sont conscientes de qui elles sont, de ce qu’elles veulent vivre et surtout “ressentir“ dans leur couple.
Ce sont des personnes autonomes, qui se suffisent à elles-mêmes et qui prennent davantage de plaisir encore à partager une relation avec une autre personne autonome et complète.

Elles savent également que la relation de couple n’est pas là pour solutionner leurs problèmes mais qu’elles auront l’opportunité de travailler sur ces problèmes au sein de celui-ci.

Inspiré du livre « Qui sont ces couples heureux » Yvon DALLAIRE

Etant donné que deux partenaires donnent et reçoivent l’amour différemment, il leur est parfois difficile de maintenir l’ardeur de leur amour réciproque dans la durée. Si nous ne comprenons pas comment notre partenaire perçoit l’amour que nous lui exprimons, notre vie de couple peut se détériorer sans que nous sachions pourquoi. Nous avons donc besoin tous les deux d’être au clair sur le meilleur moyen de percevoir l’amour, de comprendre quel langage de l’amour nous parlons.

Et vous, quel est votre langage de l’amour ?

Les paroles valorisantes

Une façon d’exprimer son amour consiste à prononcer des paroles qui font du bien. Les compliments verbaux sont de puissants communicateurs d’amour.

Idée clé :

Ce ne sont pas les exigences mais les compliments, les paroles d’encouragement et les requêtes qui contribueront à ce que votre partenaire ait une bonne estime de lui-même. Ces propos favorisent l’intimité, guérissent les blessures et aident votre partenaire à développer son plein potentiel.

Comment ?

Consacrer du temps à votre partenaire pour lui permettre de vous faire part de ses ambitions, de ses centres d’intérêt, de ses talents. Écoutez-le avec bienveillance et attention de manière à bien saisir ses désirs profonds. Ensuite, mettez-vous à sa place, encouragez-le avec amour et sincérité et proposez-lui de l’aide pour atteindre ses objectifs.

Evaluer votre style relationnel, en termes de communication verbale. Vos paroles expriment elles des requêtes, des suggestions, des directives voir des ultimatums, des menaces… ou au contraire des compliments, des encouragements ? Souvenez-vous que l’amour véritable respecte le libre choix, la volonté propre et le service spontané. Comment pouvez-vous améliorer votre communication verbale avec votre partenaire ?

Il existe une infinité de moyens intimes, aimables et patients pour communiquer avec l’autre. Exemple : Dresser une liste de ce que vous appréciez particulièrement chez votre partenaire puis 2 fois / semaine faites-vous des compliments mutuels.

Les moments de qualité

Accorder à l’autre une attention totale et sans partage.

Idée clé : Les moments de qualité passés ensemble dans le partage, l’écoute et la participation commune à des activités appréciées des deux partenaires communique le fait que chacun ses soucie de l’autre et l’apprécie.

Dialogue de qualité : l’accent porte sur la qualité de l’écoute et la bienveillance (en posant des questions avec la volonté sincère de mieux comprendre les pensées, sentiments et désirs de l’autre) et sur la qualité de ce qui est dit.

  1. Maintenez un contact visuel avec votre partenaire
  2. Ne faites rien d’autre en l’écoutant
  3. Soyez à l’affut des sentiments, demandez-vous quelles émotions l’agitent
  4. Observez le langage du corps
  5. Evitez de l’interrompre

Apprendre à parler : C’est accepter également de s’ouvrir à l‘autre, de se révéler auprès de l’autre, en terme d’émotions, de sentiments… Commencez par prendre l’habitude d’identifier les émotions que vous ressentez, plusieurs fois par jours, cela vous permettra de développer votre intelligence émotionnelle.

Types de personnalité : Etes-vous plutôt de type « mer morte » ou « torrent babillard »?

1. Type « Mer morte » : C’est une personne capable de garder pour elle tout ce qu’elle vit, qui n’a pas besoin d’en parler.
2. Type « Torrent babillard » : C’est une personne qui ne peut s’empêcher de raconter tout ce qu’elle voit, tout ce qu’elle entend.

Il arrive souvent qu’une personne de type « mer morte » épouse une personne de type « torrent babillard » car ces deux types de complètement parfaitement dans la relation, au moins au début ! Au bout d’un certain temps, chaque type énerve l’autre. La bonne nouvelle, c’est que le premier peut apprendre à écouter et le second à parler.

Comment ?

Prenez la mesure de l’importance que revêtent pour votre vie de couple les activités partagées. Soulignez dans ce domaine 3 expériences qui vous ont beaucoup rapproché de votre partenaire et vous ont laissé de doux souvenirs. Ont-elles exigé que vous consacriez des moments de qualité pour participer à des activités communes ? Prévoyez une nouvelle occasion du même genre qui se gravera durablement dans votre mémoire. Réfléchissez aussi à comment améliorer l’aspect émotif de votre communication – comment leur laissez-vous libre cours ou comment les refoulez-vous ?

Les cadeaux

Idée clé : Un cadeau est quelque chose que vous pouvez tenir dans votre main en vous disant : « regarde, il/ elle a pensé à moi » ou « il/elle s’est souvenu de moi ».

Le cadeau n’est que le symbole visible de l’amour, sa valeur marchande n’a aucune espèce d’importance. C’est la pensée exprimée par le geste qui est l’expression de l’amour. Le cadeau peut être acheté, trouvé, fabriqué. Il prouve que vous pensez à votre partenaire et traduisent la valeur que vous attachez à votre relation.

Cadeaux et argent : Si vous comprenez que votre partenaire est sensible au langage des cadeaux, vous saurez qu’en lui en faisant vous faites le meilleur investissement qui soi. Votre porte-monnaie servira à l’approfondissement de votre relation en remplissant le réservoir émotionnel de votre partenaire. Lorsque son réservoir se remplira, il exprimera également son amour dans votre langage privilégié.

Le don de soi : Le meilleur des cadeaux est le don de soi ou le don de sa présence. Le fait d’être là quand l’autre a besoin de nous est d’une valeur inestimable pour celui qui comprend bien le langage
des cadeaux. Si vous pensez que ce langage est important pour vous, n’hésitez pas à le dire clairement à votre partenaire, n’attentez pas de lui qu’il lise dans vos pensées.

Comment ?

Peut-être n’avez-vous pas suffisamment estimé les présents que vous avez reçus. Considérez l’intention du donateur et efforcez-vous de valoriser l’amour qu’il a voulu vous démontrer à travers ce présent.
Dressez la liste des cadeaux faits à votre partenaire dans le passé et qu’il/elle a appréciés. Renseignez-vous sur ses gouts auprès de ses ami(e)s – observez ce qu’il regarde dans les boutiques, ce dont il fait l’éloge en feuilletant des magazines…
Souvenez-vous que le don de votre personne ne se limite pas à votre présence physique. Efforcez-vous de partager quotidiennement avec votre partenaire un événement qui vous a marqué ou un sentiment qui vous tient à cœur. Encouragez-le à faire de même avec vous.

Les services rendus

Il s’agit de toute aide qui, à votre connaissance, fera plaisir à votre partenaire. Il est donc important de faire connaitre le plus clairement possible ses besoins et désirs à l’autre. Les services rendus ne doivent jamais être imposés, mais accomplis librement et gratuitement.

Exemples : Des services comme cuisiner, faire le ménage, bricoler, sortir le chien, renouveler l’eau de l’aquarium…

En cas de conflit, les reproches que votre partenaire vous fait à propos de votre comportement vous fournissent l’indice le plus clair sur le langage auquel il est le plus sensible. Ce sont les besoins émotionnels qu’il à nourrir. En demandant à l’autre d’expliciter ses critiques, vous l’amenez à transformer sa revendication en requête.

Paillasson ou amant ?

Le paillasson est un objet inanimé sur lequel vous pouvez essuyer vos pieds, en faire tout ce que vous voulez. Il n’a pas de volonté propre, il peut donc vous servir mais pas vous aimer. Lorsque vous traitez votre conjoint comme un objet, vous excluez d’emblée la relation d’amour. La manipulation par la culpabilité (« si tu étais un bon compagnon, tu ferais ceci pour moi ») n’est pas le langage de l’amour. La contrainte par la peur (« fais ceci, sinon… ») ne fait pas intervenir l’amour non plus. Nous pouvons décider nous-même de nous mettre au service de quelqu’un mais dans ce cas, nous sommes des personnes agissantes !

En revanche, si nous acceptons de nous laisser exploiter ou manipuler par autrui, nous n’agissons pas par amour. C’est même une sorte de trahison de notre part.

Dépasser les stéréotypes : Pour cultiver cette forme de langage, il est important de réviser les clichés sur les rôles spécifiques de l’homme et de la femme.

Comment ?

Même quand nous sommes d’accord avec la demande de notre partenaire, nous avons tendance à y accéder à notre manière. Rendre des services par amour, c’est répondre à l’attente de l’autre. Demandez à votre partenaire des détails à propos de nouveaux services que vous pourriez lui rendre et conformez-vous-y.

Pensez à 3 tâches simples et humbles que vous n’aimez pas particulièrement accomplir, mais qui feraient plaisir à votre partenaire si vous vous en acquittiez. Faites-lui la surprise de lui rendre ce service sans qu’il vous le demande.

Le toucher physique (langage kinesthésique)

Idée clé : De la plus petite tape affectueuse sur l’épaule jusqu’au baiser le plus langoureux, en tant que langage de l’amour, il est une puissante forme de communication.

Les personnes pour qui le toucher est l’expression la plus parlante de l’amour sont impatients de voir leur conjoint venir à eux, leur passer la main dans les cheveux, les prendre dans leurs bras, leur caresser la nuque, leur tenir la main, les embrasser, faire l’amour…

Toutes ces initiatives remplissent le réservoir émotionnel de celui pour qui le toucher est l’expression la plus éloquente de l’amour. Si elles bénéficient de ce toucher, leur réservoir est plein et elles se sentent en sécurité dans la relation avec leur partenaire. A contrario, si les contacts physiques manquent, elles ne se sentent pas aimées.

La relation sexuelle ne constitue qu’un dialecte du langage de l’amour par les contacts physiques. Le toucher, contrairement aux 4 autres sens ne se limite pas à un endroit précis du corps. De minuscules récepteurs tactiles composent ce dernier et informent notre cerveau sur la nature du toucher : affectueux ou hostile.

Si vous souhaitez comprendre le langage de votre partenaire, votre meilleur guide sera votre partenaire lui-même. Lui seul sait mieux que quiconque quel genre de contact le comble le plus. Cherchez moins tant à le toucher là où vous l’avez décidé que d’apprendre à parler son dialecte.

Le corps est pour le toucher : Toucher mon corps est me toucher dans tout mon être. Fuir mon corps, c’est s’éloigner de moi sur le plan des émotions.

Comment ? Interdisez-vous tous les touchers physiques à connotation négative. S’il vous est arrivé de faire mal à votre partenaire, même de manière insignifiante, demandez-lui pardon et exercez-vous à mieux vous maîtriser.

Prenez le temps de discuter ensemble des touchers qui vous procurent des sensations agréables. Abordez les dimensions émotionnelles, sexuelles et psychologiques liées au contact corporel.

Faites une liste de toutes les occasions, de tous les endroits et de toutes les formes de toucher qui contribueront à l’amélioration de votre vie de couple. Par exemple, quelle serait celle que vous souhaitez utiliser lorsque vous passez une soirée ensemble, ou quand vous vous quittez le matin, ou quand vous dîner… ?

Si vos perceptions sont différentes, essayez de parvenir à des compromis, chacun recherchant avant tout à comprendre les plaisirs de l’autre tout en affirmant ses propres besoins. Dans les moments difficiles, trouvez un moyen de manifester votre solidarité par des actes de bienveillance et un toucher empreint de douceur.

Il est donc vraiment important de découvrir votre langage de l’amour et celui de votre partenaire.

Pour vous aider à découvrir votre langage d’amour : Si vous voulez maintenir plein le réservoir émotionnel de votre partenaire, il est de toute première importance que vous appreniez à parler son langage d’amour familier. Posez-vous ces questions :

  • Qu’attendez-vous surtout de sa part ? Que désirez-vous par-dessus tout ?
  • Qu’est-ce qui vous donne le mieux le sentiment d’être aimé ?
  • Qu’est-ce qui vous blesse la plus profondément ?

Avantages à parler le langage d’amour de votre partenaire : La décision d’aimer et de le dire dans le langage d’amour du partenaire contribue à guérir les blessures du passé, procure un sentiment de sécurité, d’estime de soi et de reconnaissance.

 

Les 5 langages de l’Amour dans la relation avec les enfants

Les 5 langages d’amour s’appliquent aussi aux enfants, même s’ils n’ont pas pleinement conscience de leurs véritables besoins et ne comprennent pas bien leurs propres réactions à l’expression de l’amour d’autrui.

Apprenez dans quel langage chacun de vos enfants comprend le mieux l’amour que vous lui témoignez et pratiquez-le.

1/ Paroles valorisantes : Dans l’éducation des enfants, nous avons souvent tendance à ne voir que leurs manquements. Or, les reproches incessants peuvent entrainer de graves conséquences dans leur vie d’adulte, notamment en matière d’estime de soi. Prenez la décision et l’habitude de les féliciter, de les encourages. Faites leur 3 compliments par jour et apprenez leur à se complimenter régulièrement quand ils réussissent quelque chose.

2/ Les moments de qualité : Mettez-vous au niveau de votre enfant. Découvrez ce qui l’intéresse particulièrement et partagez son enthousiasme. Soyez le plus possible présent quand vous êtes à ses côtés, accordez-lui une attention sans condition ni partage. Trouvez chaque jour quelques instants à consacrer à chacun de vos enfants. Des minutes de qualité compteront plus pour eux que de longs moments sans présence véritable.

3/ Les cadeaux : Inutile de multiplier les cadeaux, ils risquent de perdre tout leur intérêt pour l’enfant et de lui inculquer une fausse échelle des valeurs. Offerts à bon escient, des cadeaux bien choisis peuvent contribuer à la satisfaction des besoins affectifs de l’enfant.

4/ Les services rendus : Bien que vous passiez une grande partie de votre temps au service de vos enfants, la prochaine fois que vous ferez quelque chose pour eux qui leur plait particulièrement, dites-leur que vous le faites parce que vous les aimez. Choisissez un service qui ne vous enchante pas spécialement mais qui revêt beaucoup d’importance pour eux. Devenez un parent plus proche des centres d’intérêt de ses enfants.

5/ Le toucher physique : Les caresses, les baisers et les formes appropriées du toucher ont beaucoup d’importance au niveau du réservoir émotionnel de l’enfant. Il faut évidemment tenir compte de l’âge, du tempérament et du langage d’amour de chaque enfant et toucher chacun de façon personnelle.

Quand vous aurez découvert le langage d’amour le plus explicite de votre enfant, parlez-le avec lui. Mais ne négligez pas pour autant les 4 autres formes de communication de l’amour.

Article inspiré de l’ouvrage de Gary Chapman

Qui parmi vous, ne s’est jamais senti blessé, trahi, par des paroles, des gestes ou des actes commis par une personne en qui vous aviez une totale confiance ?

Ces blessures sont souvent vécues de manière très brutale, le cœur percuté de plein fouet, vous êtes mis à terre, anéanti, sous le choc.  Beaucoup diront qu’ils n’ont rien vu venir.  Pourtant, si vous écoutez vraiment les messages que vous délivre votre être, par le biais de votre corps ou de votre intuition, les signaux d’alarme étaient bien souvent déjà là, mais votre manque de confiance en vous ne vous a, à ce moment-là, pas permis d’entendre et de prévenir ce que vous vivez alors comme un coup bas.

Allongée sur le sable, l’esprit vagabonde, se perd à contempler les nuages qui parsèment ce ciel d’un bleu limpide… Sensation d’immersion totale, mon corps se fond dans les éléments, j’entends au loin le clapotis des vagues qui viennent se jeter sur la plage. Je sens la brise souffler légèrement sur mon visage, le soleil réchauffer le grain de ma peau, c’est si doux, si savoureux, je profite de l’instant présent …

J’accueille avec délectation cette expérience de pure douceur, d’osmose avec la Nature que m’offrent ces premières journées printanières. Je SUIS tout simplement en train d’ETRE en relation avec moi, savourant pleinement l’instant, connectée à mon corps, en train d’accueillir le flot de la vie qui circule en moi.

Et si j’osais écouter ce que je ressens vraiment, au plus profond de mon être ? Si petit à petit, je prenais conscience de mon corps, ici et maintenant, ressentant sa densité, peut-être une certaine lourdeur, ou au contraire un sentiment de légèreté, peut-être de la chaleur, des fourmillements dans mes membres …

Et si je décidais d’écouter encore plus en profondeur, de m’extraire à l’intérieur de moi, comme si j’empruntais un escalier pour descendre un étage et que je franchissais chaque marche l’une après l’autre, en prenant conscience du sol sous mes pieds ? Alors peut-être commencerais-je à ressentir les différentes parties de mon corps, à percevoir mes os, mes muscles, le sang qui circule dans mes veines, les battements de mon cœur, l’air, le souffle de vie qui m’anime…

Peut-être même pourrais-je percevoir des sensations de tension, des points douloureux, des zones qui semblent résister et aussi du plaisir.

Partir à la découverte de votre être intérieur

Petit à petit, de manière presque microscopique, à la manière d’un explorateur curieux, je vous invite à plonger dans l’infiniment petit, au cœur de vos cellules, à partir à la découverte de votre être intérieur.

Cela semble si facile, évident même. En effet, nul besoin de techniques ou de diplôme particuliers pour expérimenter cette pratique d’écoute. Il s’agit d’une expérience sensorielle particulièrement simple et qui pourtant nécessite pour beaucoup d’entre nous, un certain effort, de la rigueur, de l’attention.

En effet, ce retour à soi exige de prendre le temps, de ralentir pour écouter et entendre ce que le corps a à nous dire, de devenir l’observateur extérieur de son intérieur. Il s’agit bien là d’entrer en contact avec vous, avec qui vous êtes vraiment.

Rencontrer votre mental

Lors de cette pratique, vous allez mettre très peu de temps (juste quelques secondes) avant de  rencontrer votre MENTAL, cette petite voix intérieure, comme un petit personnage de bande dessinée qui vient vous parler, souvent pour vous dire que « vous devriez, vous ne devriez pas, il faut penser à, il ne faut pas oublier de… ». Un flot de pensées va, au gré de votre retour à vous-même, tenter de capter votre attention pour vous embarquer ailleurs… et souvent, la plupart du temps, vous allez l’écouter, la suivre car elle est tellement persuasive. En quelques secondes, vous allez quitter cet état de connexion, cet état d’ETRE, pour vous remettre en action et FAIRE quelque chose.

Tout cela est parfaitement normal. Toutefois, comprenez qu’en vous identifiant à votre mental, vous fuyez en réalité votre ETRE intérieur. C’est comme si vous n’habitiez plus votre corps, que vous ne ressentiez plus votre vie.  Ainsi, vous allez passer la plupart du temps à vivre à côté de vous-même, à incarner ce(s) personnage(s), ce(s) rôle(s), ce que l’on nomme l’EGO et que votre mental vous pousse à être.

Cette identification à l’Ego va vous conduire à déformer la réalité et à intellectualiser votre vie, la réfléchir plutôt que de la vivre. En effet, le mental ne s’intéresse qu’au passé et au futur alors que la vie se vit au PRÉSENT.
Il ne fait qu’interpréter les paroles prononcées ou l’évènement qui se produit en fonction de votre vécu, des expériences et conditionnements du passé, des croyances sur vous, les autres et le monde. Quand une situation du présent vous fait ressentir de la peur, c’est seulement une projection mentale dans un futur imaginaire, basée sur vos expériences passées.

Le mental a le pouvoir de vous couper totalement de l’ici et maintenant.

Le retour à soi

Ainsi, revenir à soi, à l’instant présent, c’est devenir pleinement conscient de tout ce que vous ressentez et de ce qui vous entoure. C’est apprendre à écouter vos sensations, besoins, élans, non plus uniquement avec votre tête mais bien en vous basant sur les messages que vous délivre votre corps et votre cœur. Connectés avec QUI VOUS ETES VRAIMENT, vous pourrez alors ensuite choisir et décider d’AGIR en fonction de ce que vous avez pu entendre et percevoir.

Cette écoute intérieure, ce RETOUR A SOI que l’on apprend à affiner en pratiquant la méditation de pleine conscience nécessite INTENTION et ATTENTION. Il s’agit d’une autorisation que l’on se donne et qui permet de faire le vide en soi pour entendre l’inaudible, ce que l’action, le mouvement permanent ne permet pas.

Et si c’était cela VIVRE, se connecter à cette partie de nous qui SAIT ce qui est bon pour nous.
Comment faire pour être davantage PRÉSENT ?
Et si justement, il s’agissait de ne rien « faire », de ne rien forcer, seulement se laisser ETRE dans la douceur et la confiance de chaque instant.

Pour bon nombre de jeunes l’inquiétude est forte, autant pour eux que pour leurs parents, face à la question de l’orientation scolaire et professionnelle.

Pourquoi cette question est-elle devenue si anxiogène ?

La pression émanant du système éducatif incite les jeunes à arrêter UN CHOIX clair parmi une multitude de possibilités qui s’offrent à lui et ce de plus en plus tôt. S’ajoute à cela des procédures d’admission complexifiées par une compétition rude pour intégrer certaines écoles ou filières.

Surviennent alors de nombreuses questions pour le jeune et ses parents.

  • Comment savoir « quoi faire de son avenir » alors que l’on a que 16, 17,18 ans… et pas encore vraiment expérimenté la vie ?
  • Comment se repérer parmi ce flot d’informations et de formations disponibles ?
  • Comment choisir une voie professionnelle alors que les médias annoncent en parallèle que 65% des métiers de demain n’existent pas encore ?

La liberté qu’ont aujourd’hui les jeunes de choisir est à la fois une chance que n’avaient souvent pas les générations passées et en même temps, c’est aussi une immense source d’anxiété puisqu’ils deviennent aussi co-auteur et co-acteur de leur avenir.

En effet, cette révolution culturelle et sociétale leur offre la possibilité de reprendre le pouvoir créateur et créatif, mais elle leur demande également d’être pleinement responsables, ce qui, on peut le comprendre, peut aussi les effrayer.

Pour enrichir mon propos, j’ai envie de vous partager le regard que porte le psychiatre Boris Cyrulnik sur cette question.

« Le problème est que l’on fait sprinter nos jeunes, et ces jeunes, en sprintant, se cassent souvent la figure. Après le bac, ils s’orientent trop vite, alors qu’ils ne sont pas encore motivés. Ils s’inscrivent dans n’importe quelle Fac, et la moitié d’entre eux vont échouer. Ils vont alors être humiliés, malheureux, à l’âge où l’on apprend neurologiquement et psychologiquement à travailler. Le risque est, alors, qu’ils se désengagent, surtout les garçons, qui décrochent plus que les filles. Or, ce qui peut aider un jeune à prendre sa voie, c’est son pouvoir de rêve. Il faut ensuite se réveiller, bien sûr. Le rêve mène au réveil. Mais si un jeune arrive à rêver et à se mettre au travail, il pourra prendre une direction de vie. » Boris Cyrulnik

Prendre le temps de se laisser aller à RÊVER en utilisant la visualisation comme outil d’exploration de ses aspirations profondes semble être un chemin constructif vers l’élaboration d’un projet. C’est un moyen d’autant plus accessible aux jeunes qu’ils traversent une période de vie remplie d’idéalisme. 

C’est aussi l’un des outils que j’utilise dans l’accompagnement d’adultes en transition professionnelle afin de les aider à ouvrir le champ des possibles pour ensuite choisir une voie qui sera davantage en accord avec eux-mêmes.

La bonne nouvelle, c’est qu’à tout âge il est possible de CHANGER !

Et en tant que parent, quel est votre JUSTE PLACE ?

Les jeunes attachent beaucoup d’importance à l’attitude et au soutien de leurs parents dans cette phase de réflexion puis de prise de décision sur leur orientation.

1 – Le dialogue et les échanges

La véritable clé est l’écoute, le dialogue et la communication. Ecouter, cela sous-entend ouvrir son esprit pour entendre ce que votre jeune a vraiment envie au fond de lui et hors de sa structure familiale. Ecouter ses envies mais également entendre ses peurs, ses doutes et lui offrir un espace sécurisant pour lui permettre de les exprimer librement, sans crainte d’être jugé.

2 – L’encouragement

Motiver votre jeune, c’est lui insuffler du courage et de la détermination pour l’inciter ainsi à passer à l’action. C’est l’aider à développer un sentiment d’efficacité personnelle, nourrir la confiance en sa capacité à réussir.

3 – L’accompagnement opérationnel

Le jeune a besoin de se sentir guidé, accompagné de manière concrète. Même si vous ne savez pas trop comment vous y prendre, un accompagnement le plus neutre possible permettra à votre jeune de se sentir libre dans ses choix.

Pour se faire, vous pouvez l’aider à prendre conscience de qui il est. Par exemple, vous pouvez lui proposer d’énoncer ses centres d’intérêt, ses goûts, ses aptitudes, ses valeurs et motivations, en lui rappelant des projets ou des expériences scolaires ou extra scolaires qu’il a aimé et où il a pu créer, se réaliser positivement.

Vous pouvez aussi lui demander de faire des démarches concrètes de son côté (recherches documentaires, fiches métiers, enquêtes professionnelles, salons…) afin de le responsabiliser puis coordonner vos informations afin d’élaborer ensemble un plan d’actions qui convienne à chacun. Cela permet au jeune de se sentir soutenu et rassure le parent sur l’avancée du projet et les étapes qui constituent sa réalisation.

4 – La neutralité bienveillante

Votre rôle est avant tout de lui permettre de développer une bonne estime et une vision positive de lui-même. Vous est forcément une source d’inspiration et d’influence pour lui, il est donc important que vous portiez un regard le plus neutre possible par rapport à son projet d’avenir, en échangeant avec lui sur ses  inquiétudes éventuelles de manière douce et bienveillante, surtout si le projet qu’il dessine ne vous parait pas cohérent avec ce que vous percevez de lui.

5 – Le risque de projections

Soyez également en mesure de faire la différence entre votre projet (désir personnel) pour votre enfant et le projet qu’il souhaite pour lui-même. Faites attention à bien faire la part des choses entre vos propres ambitions et celles de votre enfant. Il ne s’agit pas de prendre votre revanche et de projeter sur lui vos désirs non assouvis, non réalisés !

6 – La juste place

A cet âge, le besoin du jeune est paradoxal, puisqu’il se situe entre la dépendance et l’indépendance, sur un chemin qui le conduira à l’autonomie. Il peut donc s’avérer judicieux d’être présent sans être envahissant, dans ce choix d’orientation et dans tous les domaines de sa vie également.

Il s’agit bien de l’accompagner et non pas de décider pour lui, ni de prendre des décisions à sa place !

7 – Demande d’aide à un tiers

La médiation par un tiers peut être une autre solution. Se faire aider par un membre de son entourage ou  pour plus de neutralité par un professionnel de l’orientation permet souvent d’éviter bien des souffrances et tiraillements familiaux. Le regard neutre et objectif  d’un tiers s’avère souvent bénéfique au bien-être du jeune et de ses parents.

Pour le jeune, ce choix représente souvent le premier vrai choix de sa vie d’adulte . Il est donc important qu’il le fasse en conscience afin de réaliser qu’il est le maître d’oeuvre de sa vie. Devenu responsable de ses choix, il pourra alors créer et choisir la direction qu’il souhaite prendre. A chaque instant, il aura la possibilité de modifier le cours de sa trajectoire…

Je vous souhaite beaucoup de patience et de persévérance pour accompagner le plus sereinement possible vos jeunes dans cette première grande transition de vie.

En tant que mère d’une jeune femme de 18 ans, je suis moi-même chahutée, au cœur de ce processus, m’interrogeant à chaque instant sur ma JUSTE PLACE.

 

Nous avons  toutes et tous des habitudes de fonctionnements, habitudes que nous répétons inlassablement et qui nous conduisent toujours dans la même direction …

Lorsque nous prenons conscience que cette direction n’est plus en adéquation avec nos envies, nos besoins, notre nature profonde, nous décidons alors que le temps est venu de changer.

Changer, de comportement, de mode de pensée, de manière de fonctionner … ne se fait pas du jour au lendemain et demande bien souvent du temps et de la répétition afin que de nouvelles actions ou pensées, de nouveaux schémas puissent s’opérer et se maintenir ensuite dans la durée.

C’est tout l’intérêt et l’objet d’un accompagnement, que ce soit une thérapie ou un coaching : Etre aidé à identifier, à mettre en mots ce que vous désirez profondément puis avancer, pas à pas dans la direction que vous souhaitez.

C’est ce que les Japonais appellent « la voie du Kaizen ».

Lorsque j’ai découvert le poème ci-dessous intitulé « Histoire du trou dans la rue », j’ai vraiment beaucoup aimé la métaphore qui pour moi est une parfaite illustration de ce qu’est le processus du changement.

Belle découverte !

 

Chapitre I
Je marche dans la rue
Sur le trottoir, il y a un grand trou
Je tombe dans le trou
Je suis perdu … désespéré
Ce n’est pas ma faute
Cela me prend une éternité pour en sortir

 

Chapitre II
Je marche dans la même rue
Sur le trottoir, il y a un grand trou
Je prétends que je ne le vois pas
Je retombe encore dedans
Je n’arrive pas à croire que je me retrouve de nouveau dans ce trou
Mais ce n’est pas ma faute
Et de nouveau, cela me prend longtemps pour en sortir

Chapitre III

Je marche dans la même rue
Sur le trottoir, il y a un grand trou
Je vois le trou
Je tombe encore dedans. C’est devenu une habitude
Mes yeux sont grands ouverts
Je sais très bien où je suis
C’est ma faute
J’en sors rapidement

Chapitre IV
Je marche dans la même rue
Sur le trottoir, il y a un grand trou
Je le contourne

Chapitre V
Je marche dans une autre rue.

« Autobiography in Five Chapters »  –  Portia Nelson

 

  1. Prendre le temps chaque jour de sentir calmement la façon dont tu voudrais te relier à toi-même et aux autres
  2. Souviens-toi que tous les êtres humains ont les mêmes besoins
  3. Vérifie ton intention afin de voir si tu es aussi intéressé par la fait que les autres voient leurs besoins autant nourris que les tiens
  4. Quand tu demandes à quelqu’un de faire quelque chose, vérifie d’abord si tu es en train de faire une demande ou une exigence
  5. Au lieu de dire ce que TU NE VEUX PAS qu’une personne fasse, dis-lui plutôt CE QUE TU VOUDRAIS qu’elle fasse et comment elle se sent à l’idée de faire cela
  6.  Au lieu de dire ce que tu voudrais qu’une personne SOIT, dis plutôt quelle action tu souhaites qu’elle FASSE en lien avec tes besoins
  7. Avant d’approuver ou de critiquer l’opinion de qui que ce soit, essaie de percevoir ce que la personne ressent, et ce sont elle a besoin
  8. Au lieu de dire « NON », exprime plutôt quels sont les besoins qui t’empêchent de dire « OUI »
  9. Si tu te sens contrarié, ressens quels sont les besoins en toi qui ne sont pas nourris, et cherche ce que tu pourrais faire pour les nourrir, plutôt que de continuer à ruminer sur ce qui ne tourne pas rond chez les autres ou chez toi
  10. Au lieu de faire l’éloge de quelqu’un qui a fait quelque chose que tu aimes, exprime plutôt la gratitude en lui révélant lesquels de te besoins sont nourris par son action

Marshall B. Rosenberg

A partir de maintenant,

je choisis de rêver mes propres rêves, afin de pouvoir savourer pleinement l’exaltation mystique d’être humain.

A partir de maintenant,

je choisis de me relier aux autres de manière empathique, afin de respecter pleinement l’expérience unique et sacrée que l’on peut rencontrer chez chaque personne à chaque instant.

A partir de maintenant,

je choisis de laisser mes actions découler de la communion avec la nature, et de porter mon attention dans la direction qui soutient ce courant.

A partir de maintenant,

je choisis de prendre conscience des pensées déshumanisantes qui m’ont été inculquées par ma culture, et de les empêcher de me pousser à agir de manière violente comme un robot..

A partir de maintenant,

je choisis de révéler ouvertement ce qui est vivant en moi, quand bien même les autres pourraient ne pas apprécier mon cadeau.

A partir de maintenant,

quand je revêts un titre qui me confère une autorité, je choisis d’être conscient que le fait d’atteindre une frontière avant les autres personnes ne justifie jamais le recours à des méthodes punitives pour les amener à me rejoindre.

A partir de maintenant,

je choisis de croire que la non satisfaction de nos besoins résulte d’un manque de dialogue et de créativité plus que d’un manque de ressources.

Marshall Rosenberg  – créateur du processus de Communication Non Violente ( CNV)
1970

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