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Anaïck VAILLANT

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Le cycle des saisons est comme une danse, c’est un processus initiatique qui nous invite, si nous y sommes attentifs, à mieux nous connaître, au travers d’expériences de transformation, de renouvellement. Chaque saison a sa propre énergie, sa propre leçon, son propre défi, chacune nous proposant de grandir, mûrir, nous épanouir.

  • Le temps de l’hiver est une saison qui invite à faire une pause pour trouver une forme de régénération, comme une bonne nuit de sommeil. C’est le moment de se retirer du monde, se mettre en veille, hiberner comme les animaux savent si bien le faire.  En se confrontant à l’obscurité, aux journées plus courtes, moins lumineuses, nous nous connectons au silence, au vide intérieur, tel un appel des profondeurs. Au cœur de notre être, nous avons l’opportunité de rencontrer nos parts sombres afin d’apprendre à « mourir à soi » : accepter de reconnaître puis de laisser partir certains comportements ou habitudes, qui empêchent l’expression de notre être authentique.

L’hiver nous invite à développer la patience, l’humilité et cette mort symbolique peut nous confronter à différentes formes de peurs ou d’angoisses qu’il est nécessaire d’accueillir, comme un parent aimant embrasse son enfant.

  • Le printemps succède ensuite à cette période d’intériorité apportant avec lui l’énergie du renouveau, du fleurissement, de la renaissance à soi. C’est le moment idéal pour se reconnecter à la vie, à la lumière, à la joie. C’est une période favorable pour semer de nouvelles graines, laisser émerger de nouvelles idées, envies, faire de nouvelles rencontres. Un moment pour s’ouvrir au changement, à la nouveauté, à l’exploration.

Le printemps nous invite à l’émergence de la créativité, de la curiosité, à l’enthousiasme.

  • L’été est la saison de la maturité, de la plénitude, de la célébration. C’est une période idéale pour sortir, faire le plein d’énergie, se détendre, se faire plaisir, partager.  C’est la période de l’année qui permet l’extériorité,  profiter et ainsi récolter les fruits de son travail, de ses efforts, sentir l’abondance de la vie. L’heure est au rayonnement, on connecte avec le soleil et la chaleur, à l’énergie de notre feu intérieur, celui qui donne la direction et l’entrain. Il peut aussi faire remonter des énergies de colère et de frustration enfouies à l’intérieur qu’il sera bon d’entendre et d’exprimer.

L’été nous invite à être confiant, généreux et à utiliser cette énergie de transformation pour affirmer pleinement qui l’on est.

  • L’automne est la saison du bilan, du tri, du lâcher-prise. C’est le moment de faire le point sur ses expériences vécues, ses besoins, ses accomplissements et défis relevés. Le temps est venu de se débarrasser de ce qui est inutile, ce qui encombre, ralenti notre évolution, ce qui n’est plus en vibration avec nous aujourd’hui. C’est une période propice pour se recentrer, se ressourcer.

L’automne nous invite à plus de discernement et de sagesse, y résister peut conduire à une forme de désespoir ou de tristesse – il est donc important de laisser aller, tout comme les arbres laissent tomber leurs feuilles, l’heure est au dépouillement de ce qui n’est plus en accord, en alignement avec soi.

Chacun va vivre les saisons à sa manière, selon son rythme, son ressenti, son intuition.

Je vous invite à vous relier à la Nature dont nous faisons entièrement partie afin qu’elle puisse vous servir de guide, pour traverser le plus sereinement possible, ce processus initiatique qu’est la Vie.

Seules les résistances à ce qui est, ce que la vie nous propose apporte la souffrance.

Laissez aller en toute confiance, la vie sait où nous conduire – Il n’y a qu’à suivre le flow

Anaïck Vaillant

Ce dernier mois du calendrier est une magnifique opportunité qui vous est donnée pour faire le bilan de l’année écoulée et pour la remercier de ce qu’elle a pu vous apporter et vous enseigner.

Ce bilan, que j’appelle aussi « Rituel de gratitudes » consiste à prendre un temps pour vous remémorer les bons et moins bons moments, les petits et grands bonheurs mais aussi les situations plus difficiles que vous avez pu vivre au fil des mois.

Il peut être intéressant, comme je le fais chaque année, d’écrire une lettre de gratitudes. Cet exercice est très utile car il permet de savourer pleinement tous les moments ou événements qui se sont déroulés et d’en tirer de précieux enseignements.

Soyez reconnaissant pour la Vie, pour votre vie et pour tous les moments de joie, de paix, de légèreté, de partages que vous avez eu le bonheur de vivre cette année.

Honorez-vous, et félicitez-vous de toutes les prises de consciences et les actions que vous avez mises en place pour que votre vie soit de plus en plus en accord avec vos valeurs profondes.

Remerciez une à une toutes les relations nourrissantes qui font partie de votre vie : les relations d’amour, d’amitié, de famille, également les relations professionnelles, les partenaires, les clients, toutes celles et ceux qui vous offrent leur confiance…

Remerciez aussi celles qui sont entrées dans votre vie au cours de l’année, celles qui ont croisé votre route furtivement ou plus longuement (au cours d’un weekend, de vacances, d’un stage, d’une formation…) et celles qui en sont sorties – Remercier chacune d’elle, pour tout ce qu’elle vous a offert ou permis de comprendre, de dépasser, de transformer…

Les relations difficiles que la vie place sur votre chemin sont souvent celles qui vous apprennent l’amour inconditionnel et vous invite au pardon. Elles vous aident à mieux vous connaître en vous montrant souvent ce que vous n’avez pas envie de voir de vous-mêmes. Vous gagnez ainsi en autonomie affective et développez votre intelligence émotionnelle.

Remerciez les situations difficiles car ce sont elles qui, bien souvent, vous aident le plus à évoluer.

Les échecs, les crises, les conflits, les ruptures, les pertes, les jeux de manipulation ou les relations toxiques… toutes ces situations vous aident à devenir plus forts en vous permettant d’accueillir d’abord votre vulnérabilité, la part de vous qui est encore blessée et qui peut être touchée. Grâce à ces événements, vous avez découvert de nouvelles ressources insoupçonnées à l’intérieur de votre être qui vous ont permis de faire face et de continuer à avancer.

Ces difficultés permettent aussi d’apprécier plus largement les moments de bonheur, ils contribuent à leur donner encore plus de valeur.

Remerciez tous les petits et grands défis que la vie a placés sur votre chemin et qui vous ont permis de sortir de votre zone de confort et de vous montrer que vous êtes capables de bien plus que ce que vous imaginiez.

Remerciez pour votre santé ou pour la maladie, ce que vous n’arrivez pas à dire, et qui s’exprime par votre corps, vous obligeant à transformer vos pensées, votre façon de voir le monde, votre mode de vie, pour vivre plus en harmonie avec votre être.

Remerciez également l’actualité de notre planète qui concourt à nous ouvrir les yeux et le cœur, à réorienter nos actions, à faire des choix plus aimants, à chercher à donner du sens, à développer notre solidarité en nous rappelant que nous sommes tous unis.

Remerciez la Terre (Gaïa) et tout ce que la Nature nous offre généreusement et en abondance.

Remerciez cette année écoulée où le meilleur et le pire se sont côtoyés afin de vous éveiller à plus de conscience.

Le moment sera ensuite idéal pour méditer et poser votre ou vos intentions, que l’on appelle communément « bonnes résolutions » mais que nous oublions souvent bien vite.

L’intention est une direction, un sens que vous avez envie de donner à votre vie

Quel sens avez vous envie de donner à l’année qui vient ?

Je vous invite à visualiser la direction dans laquelle vous souhaitez aller et de vous posez intérieurement ces questions :

  • Comment puis-je devenir une meilleure version de moi-même ?
  • Qu’est ce que je désire changer ?
  • Qu’est ce que j’aimerais acquérir, améliorer ou transformer ?

Prenez quelques instants pour visualiser, rêver puis affirmez à haute voix votre ou vos intentions et lâcher prise, détendez-vous.

A partir de ces visualisations, vous pouvez aussi créer votre tableau de vision composé d’images, de photographies ou de dessins illustrant vos envies, vos rêves afin d’utiliser joyeusement votre pouvoir créateur et ainsi de manifester dans votre Vie tous vos désirs les plus chers.

Pour ma part, je vous remercie très chaleureusement pour votre confiance, renouvelée depuis de nombreuses années. J’ai à cœur de poursuivre ce chemin d’accompagnement qui est le mien pendant le plus longtemps possible … Immense gratitude

Sachez que plus votre gratitude sera ressentie profondément et avec sincérité, ce dernier mois mais aussi chaque jour de l’année, plus vous attirerez l’Amour, la Joie et le Bonheur dans tous les domaines de votre Vie !

C’est à vous maintenant … 

Très belle fin d’année à toutes et tous et à l’année prochaine !!

Durant toute notre enfance, nous avons entendu et enregistré bon nombre de messages, de la part de nos parents, éducateurs et aussi de la société… Cette transmission est en réalité un véritable héritage qui nous permet de nous construire, et qui forme ce que nous appelons notre personnalité. Déterminants pour notre construction psychique, ces messages continuent encore et toujours d’influencer notre vie d’adulte, jour après jour.

A force de répétition, nous avons fini par prendre ces messages pour « parole d’évangile » (comme disait mes propres parents), c’est-à-dire qu’ils sont devenus nos véritables croyances. Certaines sont dites « facilitantes » et d’autres plutôt « limitantes ».

Il est bien évident que si vous avez eu la chance d’entendre durant toute votre enfance vos parents vous répéter combien vous étiez une merveille, un enfant talentueux, brillant, doué de ses mains, un miracle de la nature, un être aimable et méritant… vous avez non seulement gagner des années de thérapie, mais probablement avez-vous aussi pu vous construire une vie à la hauteur de vos espérances, confiant en vous et en vos capacités, réussissant ce que vous entrepreniez.

A contrario, certains messages transmis  peuvent être à l’origine de nombreuses limitations que nous nous imposons, sans même savoir pourquoi la plupart du temps. Aussi, les connaitre, les reconnaître et les accepter peut-il nous aider à nous en affranchir, nous permettant par là même de devenir nous-même et non celui ou celle que nos parents attendent de nous.

Le chercheur américain en Psychologie, Taibi Kahler, a mis en évidence 5 messages « contraignants » qui ont une grande influence sur nos comportements. Ces petites voix sont en quelque sorte des personnages de dessins animés, très tyranniques, qui soufflent à nos oreilles obéissantes des injonctions impérieuses.

  • Sois fort
  • Soit parfait
  • Fais plaisir
  • Fais des efforts
  • Dépêche-toi

Et vous, quels messages ont influencé votre vie ?

Votre message est « Sois fort » 

Ce que vous avez entendu : « il faut savoir se débrouiller seul dans la vie » – « on ne pas compter sur les autres » – « la vie est dure » – « il faut se battre dans la vie pour réussir » – « il ne faut jamais montrer ses sentiments, c’est un signe de faiblesse » – «  ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » – « il faut être courageux »…

Ce qui vous caractérise : N’ayant pas appris à montrer vos sentiments, vous montrez de vous l’image d’une personne autonome, indépendante,  qui se suffit à elle-même, ne demandant jamais l’aide de personne. Vous pouvez de ce fait susciter de l’admiration ou au contraire vous retrouver dans une certaine forme d’isolement relationnel, car votre attitude peut être perçue comme méprisante et hautaine.

Pistes pour vous libérer :

  • Acceptez de vous aimer dans votre entièreté (forces et fragilités)
  • Acceptez de ressentir les émotions qui vous traversent physiquement, agréables ou non, de les accueillir et de les partager
  • Osez accueillir et montrer votre part vulnérable
  • Ouvrez-vous aux autres, faites-vous confiance et faites confiance aux personnes qui vous entourent
  • Acceptez de ne pas toujours réussir seul et demandez de l’aide quand vous sentez que vous êtes en limite de capacités, de moyens, de temps, d’énergie…

Votre message est « Sois parfait »

Ce que vous avez entendu : « tout doit être terminé en heure et en temps » – « il faut toujours faire de son mieux » – « Fais ton maximum » – « Va au bout des choses » – « l’approximatif n’est pas acceptable » …

Ce qui vous caractérise : Vous ne supportez pas l’imperfection, l’incompétence, ce qui n’est pas fini ou incomplet. Vous n’êtes jamais vraiment satisfait, ni de vous, ni de vos réalisations. Vous vous noyez dans une multitude d’informations, de longues descriptions, par peur de ne pas être assez précis et clair dans vos propos. Vous êtes attentif à la moindre erreur. Vous essayez toujours de faire plus et mieux que ce que l’on vous demande.  Attention, vous êtes un excellent candidat au burn-out !

Pistes  pour vous libérer :

  • Acceptez que vous ayez le droit à l’erreur et qu’un échec n’est rien d’autre qu’une expérience
  • Dites-vous qu’à chaque instant, vous faites de votre mieux (le « mieux » de maintenant n’est pas le même que le mieux d’hier et ne sera pas le « mieux » de demain) – en référence aux Quatre Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz
  • Prenez du temps pour vous, pour vous ressourcer et vous reposer
  • Soyez plus doux avec vous, devenez un bon ami pour vous-même
  • Acceptez de décevoir, vous et les autres. C’est le seul moyen de ne plus avoir peur de décevoir ou de mal faire

Votre message est « Fais plaisir »

Ce que vous avez entendu : « Fais plaisir à maman, à papa, à mami, à la maîtresse » – « il faut être gentil avec les autres »  – « c’est égoïste de penser à soi» – «qu’est-ce que vont dire ou penser les autres si … ? » – « tu as vu comme maman (papa) est content(e) quand tu … », « si tu ne… la dame va être triste… »…

Ce qui vous caractérise : Pour vous sentir aimé et accepté par les autres, vous êtes prêt à tous les sacrifices donc vous prenez rarement des décisions pour vous-même. Vous êtes victime d’un message culpabilisant qui vous contraint à vous oublier au profit du désir des autres, convaincu que si vous ne répondez pas à leurs demandes (qui sont en fait des exigences) ou à leurs envies, vous finirez seul et rejeté. Vous êtes diplomate et altruiste et faites tout votre possible pour éviter les situations conflictuelles. Le problème est que vous vous perdez dans le désir de l’autre, au risque de ne plus être en capacité d’écouter vos propres envies et besoins.

Pistes  pour vous libérer :

  • Ecoutez vos envies, vos besoins, vos valeurs et  affirmez les en vous faisant confiance – faites-vous plaisir en premier lieu
  • Apprenez à vous positionner auprès des autres et à fixer vos limites (dire NON ou STOP )
  • Autorisez-vous à faire des demandes aux autres
  • Prenez des décisions qui sont justes et bonnes pour vous-même
  • Cessez de chercher la reconnaissance à l’extérieur de vous (auprès des autres) et reconnaissez en vous votre valeur, vos qualités, capacités…

Votre message est « Fais des efforts »

Ce que vous avez entendu : « rien n’est simple dans la vie» – « on a rien sans rien »  – « l’argent ne tombe pas du ciel » – « il faut travailler dur pour réussir » – «  le travail c’est la santé », « si c’est pour faire les choses à moitié, autant ne rien faire »…

Ce qui vous caractérise : Il est impensable pour vous que les choses puissent se faire simplement, que vous puissiez atteindre un objectif sans vous donner beaucoup de mal et y consacrer toute votre énergie. Si vous réussissiez quelque chose, sans faire aucun effort, vous vous sentirez très certainement mauvais, voir coupable aux yeux des autres. Vous êtes contraint de vous démener sans cesse, de travailler avec acharnement pour pouvoir vous satisfaire (un peu) du résultat obtenu et pour vous sentir reconnu et aimé.

Pistes  pour vous libérer :

  • Acceptez de lâcher-prise, c’est-à-dire de faire confiance à la vie
  • Apprenez à vous détendre et faites les choses sans vous mettre une pression énorme
  • Chassez la culpabilité,  elle ne vous est d’aucune utilité – prenez  plutôt vos responsabilités
  • Inspirez-vous de celles et ceux qui réussissent avec facilité et dans le plaisir et cessez de vous comparer aux autres (vous êtes unique et c’est parfait ainsi !)

Votre message est « Dépêche-toi »

Ce que vous avez entendu : « allez allez, plus vite » – « tu vas encore être en retard ou le dernier»  – « remue-toi» – « arrête de perdre ton temps à traîner» – «tu as encore le temps de commencer ou de terminer cela» …

Ce qui vous caractérise : Pour vous, le temps est trop précieux pour être gâché. Vous avez besoin d’être utile et performant, de faire un maximum de choses en un minimum de temps. Toutefois, votre volonté d’agir rapidement peut parfois vous conduire à commettre des erreurs ou à vous disperser. Vous êtes assez stressé et donc assez stressant pour les autres. Vous pouvez avoir une tendance à la procrastination ou à faire les choses à la dernière minute, dans la précipitation, en vous mettant une très forte pression. Vous manquez souvent de patience envers les autres, ne supportez pas d’attendre, ni la lenteur chez les autres.

Pistes  pour vous libérer :

  • Apprenez à prendre votre temps et à ralentir le mouvement
  • Pratiquez des activités quotidiennes en pleine conscience (marche lente, méditation, yoag,  tai chi chuan, qui qong…)
  • Redevenez mono tâche et apprenez à profiter de l’instant présent
  • Identifiez les situations dans lesquelles ce moteur « dépêche-toi » vous est utile et celles où il est contre-productif

Et vous, dans quelle mesure êtes-vous toujours influencé par ces messages ?

Seriez-vous prêt(e) à vous en libérer ? 

 

Sois capable de vivre seul, de prendre du plaisir à être en ta compagnie.
Aime-toi, choisis toi.
Deviens ta priorité.
Sois si authentiquement heureux que tu te sentes rassasié, expansif, débordé de l’amour que tu te portes.
Accueille toi pleinement, avec tes ombres et ta lumière.
Tu es alors dans un espace plein, plein de toi. La plénitude.
Tu n’as alors plus « besoin » de rien, ni de personne.
Tu peux avoir « envie » de partager du temps, des mots, des gestes avec un autre mais quand tu es seul, tu es bien.
Tu te présentes au monde dans ton intégrité, ta dignité, pas comme un mendiant de l’amour.
Quelqu’un qui a vécu sa solitude en étant heureux sera toujours attiré par quelqu’un d’autre qui vit sa solitude aussi joyeusement, c’est la loi de la réciprocité ou de l’attraction.
Lorsque deux êtres qui sont maitres de leur propre existence, de leur chemin personnel, de leur solitude se rencontrent, leur bonheur à partager se multiplie.
Cela devient un phénomène de célébration énorme.
Ils ne sont pas ensemble pour combler leurs manques, pour apaiser leurs blessures, pour satisfaire leurs besoins égotiques, ils profitent de toute l’existence qui les entoure.
On dit 1+1 = 3 : toi, moi et la relation.
La relation devient un être en part entière. Un être qui n’envahit pas le monde de l’autre mais qui l’intègre.
Ce couple conscient respecte son propre espace sacré ainsi que celui de l’autre.
Je suis satisfait de moi-même, tu es satisfait de toi-même.
Nous créons ensemble.
Nous nous aimons davantage individuellement en étant ensemble.
Voilà ce qu’est pour moi un couple conscient.

Joie de vous annoncer le lancement du festival « A bras le cœur », premier festival de l’action par le coeur !

Une équipe de plus de 40 bénévoles et professionnels se sont réunis depuis un an pour co-créer cette expérience unique à vivre, de la tête au cœur ❤️

J’aurai le plaisir d’y animer un atelier sur le thème de l’harmonisation de son couple intérieur 🙂

Toutes les informations et la programmation sont à découvrir sur le site : https://www.abraslecoeur.com

Inscription en ligne obligatoire – Places limitées

Nous vous y attendons nombreux 🙂

Les jolies femmes se demandent où se cache mon secret.

Je ne suis pas mignonne, je n’ai pas la taille mannequin.

Mais quand je leur explique, elles pensent que je mens,

Je dis, c’est dans l’ampleur de mes bras, la taille de mes flancs, l’allant de mes pas, la moue de mes lèvres.

Je suis une femme Phénoménalement. Femme phénoménale, c’est ce que je suis.

J’entre dans une pièce, décontractée à souhait,

Et pour un homme, ils se lèvent tous ou tombent à genoux.

Puis ils pullulent autour de moi, essaim d’abeilles butineuses.

Je dis, c’est le feu dans mes yeux, et l’éclat de mes dents, le swing de mes hanches et la joie dans mes pieds.

Je suis une femme Phénoménalement. Femme phénoménale. C’est ce que je suis.

Les hommes eux-mêmes se sont demandé ce qu’ils voient en moi.

Mais ils ont beau essayer ils ne peuvent pas toucher mon mystère intérieur.

Quand je tente de leur montrer, ils ne voient toujours pas.

Je dis, c’est dans l’arc de mes reins, l’astre de mon sourire, la prestance de mes seins, la grâce de mon style.

Je suis une femme Phénoménalement. Femme phénoménale. C’est ce que je suis.

Maintenant vous comprenez bien pourquoi je ne courbe pas la tête.

Je ne crie pas, je ne saute pas partout. Et je n’ai pas besoin de parler vraiment fort.

Quand vous me voyez passer, ça devrait vous emplir de fierté.

Je dis, c’est dans le claquement de mes talons, le galbe de ma chevelure, la paume de ma main,

le besoin de mes bontés.

Car je suis une femme Phénoménalement. Femme phénoménale.

C’est ce que je suis.

Sérieuse sans me prendre au sérieux 🙂

MAYA ANGELOU ET POURTANT JE M »ÉLÈVE – Traduit de l’anglais par Santiago Artoz – ÉDITIONS SEGHER

Avez-vous déjà remarqué à quel point l’Autre, j’entends par là, les personnes que nous croisons ou qui font partie de notre entourage sont déclencheurs d’émotions de toute sorte chez nous ?

Nous ne comprenons souvent pas pourquoi les comportements ou simplement l’énergie que l’autre dégage nous impactent et parfois même déclenchent des sentiments fort désagréables en nous.

  • Soit la présence de l’autre nous fait du bien, nous nous sentons en confiance, il nous inspire et nous lui prêtons de belles intentions et qualités d’être…
  • Soit au contraire, sa présence nous dérange, nous met mal à l’aise, nous avons l’impression que cette personne appuie toujours sur le mauvais bouton et qu’elle déclenche en nous de l’agacement dès que nous sommes en sa compagnie. Nous nous retrouvons alors à la juger, la critiquer voire la rejeter…

Ce qui est curieux, c’est que nous ne sommes pas tous agacés par les mêmes personnes, fort heureusement :-).
La voisine du dessus qui m’énerve ne fait aucun effet particulier à mon ami, alors qu’il redoute de parler au mari de ma collègue avec lequel je discute aisément.

Comment expliquer cela ? Et si l’Autre n’était finalement qu’un reflet d’une partie de nous-même?

Selon l’approche du psychanalyste Jacques Lacan, « la construction de notre identité personnelle se produit à travers la captation de soi dans d’autres personnes ». Ainsi, les relations que nous développons avec les autres sont des projections d’aspects de notre personnalité, que nous apprécions ou non. Cette « théorie du miroir » est vraiment intéressante dans le sens où elle nous permet de mieux nous connaitre, en nous libérant de nos conditionnements passés, grâce aux relations avec les autres.  Si je regarde  l’autre comme le miroir de moi-même,  je peux ainsi devenir conscient de qui je suis réellement en apprenant à aimer toutes les parties de moi.

Il nous est souvent bien plus facile d’accepter cette conception lorsque nous aimons ce que nous voyons chez l’autre, ses traits de caractère mais aussi son aspect extérieur. Plus difficile par contre  d’admettre et de reconnaître que l’autre puisse être notre miroir lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque.

Plus difficile par contre  d’admettre et de reconnaître que l’autre puisse être notre miroir lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque.

Comment l’autre peut-il être mon miroir alors que justement je trouve son attitude déplacée ou inadaptée et qu’il me serait donc impossible d’avoir une telle attitude en pareille circonstance ?

Et bien tout simplement parce que je ne suis justement pas consciente de toutes les parties qui me composent.

Explication : Quand vous vous regardez dans un miroir et que l’image de vous qui est renvoyée ne vous plait pas – il ne vous viendrait pas à l’esprit de penser que c’est le miroir qui crée de toute pièce les aspects disgracieux que vous observez et de le jeter ?

Pourtant, c’est la plupart du temps la réaction que nous adoptons (jugement, rejet…) lorsqu’une personne que nous rencontrons nous agace. Si cet aspect nous dérange chez elle, c’est bien souvent parce que nous le possédons également naturellement mais que nous le contrôlons pour ne pas le montrer, ayant appris dans notre enfance, qu’il n’était pas bien d’être ainsi. Hors, en  rejetant  ce que nous voyons en elle, nous rejetons aussi un aspect de nous qui a juste besoin d’être vu, accueilli et accepté.

Si nous choisissons de ne pas le reconnaître (à travers le miroir que l’autre nous renvoie), nous continuons alors de le rejeter et serons amenés à le revivre via d’autres expériences, à travers d’autres personnes qui nous dérangeront de la même manière, jusqu’à ce que nous en soyons pleinement conscients.

Une belle opportunité de nous connaître

En effet, en nous reflétant, l’autre nous donne une véritable opportunité de mieux nous connaitre mais surtout de nous aimer inconditionnellement, avec nos parts d’ombre et de lumière. C’est un chemin d’acceptation de soi et de libération. Nous sommes alors capables de regarder en face la souffrance que nous entretenons et arrêtons ainsi de nous nier.

 En nous reflétant, l’autre nous donne une véritable opportunité de mieux nous connaitre mais surtout de nous aimer inconditionnellement

Plutôt que de juger l’autre ou de penser à nous en protéger, nous pouvons choisir à chaque instant de nous interroger sur le « Pourquoi je ressens telle émotion vis-à-vis de cette personne et quelle est la partie d’elle que je trouve insupportable et qui se trouve aussi en moi ?”

Tout ce que nous voyons à l’extérieur est un miroir de ce qui existe à l’intérieur.

Il s’agit là d’une vision qui propose un changement de point de vue. Ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre reflet mais l’aspect en lui qui nous plait / déplait.

En pratique ?

Si le comportement de l’autre nous dérange, il est important de nous demander « Qu’est-ce que je lui reproche exactement ? – pas dans son comportement mais au niveau de son ETRE ? De quoi est ce que je l’accuse exactement ? D’être quoi ? »

Si la réponse qui nous vient instantanément est par exemple «  Je l’accuse d’être un menteur » alors c’est que nous n’avons pas encore vu et accepté l’aspect de nous, la part de nous qui se nomme Mensonge. Et si je commence à m’interroger, peut-être pourrais-je reconnaître que parfois moi aussi je mens à d’autres, dans certaines situations ou que je suis peut-être encline à me mentir à moi-même, en ne voulant parfois pas admettre certains faits ou certaines situations.

Une fois cet aspect reconnu, essayez alors d’identifier quelle est la peur inconsciente qui vous empêche d’assumer cet aspect en vous (peur du rejet, peur de décevoir, peur d’être abandonné, peur de ne pas être aimé…) puis retrouvez un souvenir, une circonstance où vous avez eu ce même aspect (envers vous ou quelqu’un d’autre) et vérifiez alors quelle était votre intention, votre motivation.

En réalisant ce qui vous a motivé à agir dans cette situation, vous deviendrez beaucoup plus compatissant envers l’autre, pourrez faire preuve d’empathie, comprenant qu’il adopté ce comportement pour nourrir son propre besoin, répondre à sa motivation et non contre vous, ne cherchant probablement ni à vous nuire ni à vous blesser intentionnellement.

Améliorer nos relations avec les autres

Ainsi, en devenant conscients de l’ensemble de nos aspects, nous pourrons davantage nous aimer et améliorer nos relations avec les autres puisqu’ils ne nous dérangeront plus. Au fur et à mesure que nous accueillerons nos différentes parts, nous serons de moins en moins impactés émotionnellement par les autres et leurs comportements.

Le meilleur moyen de devenir ce que vous désirez être est d’abord d’accepter d’être pleinement ce que vous ne voulez pas être !

Tant de fois on m’a dit que je prenais trop de place. Que je chantais trop fort. Que je devais me taire. Que je devais faire attention à ne pas blesser l’autre. À ne pas faire de mal. Que je devais apprendre de mes maîtres et ne surtout pas chercher à sortir des enseignements et de leur forme, parce que la tradition c’est sacré. Que je devais avoir de l’humilité, surtout pas d’Ego et que je devais toujours remettre en question ce qui venait de moi.

Un jour on m’a même dit que je devais travailler sur la Rebelle en moi qui refuse la hiérarchie et le « Comment les choses doivent se faire ». Et j’ai cru. J’ai cru tout cela pendant tant de temps. Et j’ai appris, des maîtres, des traditions, des enseignements, jusqu’à ce que je m’en sente prisonnière, parce que les formes sont faites pour évoluer.

Mais moi je suis Rebelle. je suis une Rebelle sacrée, je ne suis pas là pour perpétuer des systèmes mais pour en shifter les formes. Et j’ai une voix. J’ai une voix qui ose pour qu’elle soit entendue. J’ai une voix pour canaliser, transmettre et guérir. Et cette voix respecte tout ce qui a été avant, mais sait que tout ce qui viendra après dépendra de la résonance qu’elle s’autorisera à avoir dans la monde. Je ne suis pas là pour plaire. Je suis là pour guérir. Je ne suis pas là pour être gentille.

Je suis là pour changer le monde. Je ne suis pas là pour être petite et me mettre à la place de l’autre. Je suis là pour prendre ma place et permettre à l’autre de trouver la sienne.

Ma Puissance véritable c’est d’abord celle que je m’accorde et qui me permet de m’accorder avec l’Univers. Et ça passe par être pleinement humaine. Car dans mon humanité aux multiples facettes réside le divin. Je ne masquerai plus ces parts dont on m’a appris à avoir honte. Car je veux tout aimer de cette vie. Rappelle-toi toujours. Il n’y a que l’amour.

De Brunehilde Yvrande

Merci infiniment pour ces mots que je partage ici avec joie tellement ils résonnent et auraient pu être miens

Anaïck VAILLANT

Aujourd’hui, je décide de prendre ma place et de m’affirmer. J’ai conscience que le moment est venu de cesser de me mettre toujours de côté, de penser que je ne dois pas déranger, que les autres sont mieux que moi et ont plus de valeur que moi.

Aujourd’hui, je sens profondément la belle personne que je suis et j’ose me mettre en avant.

Aujourd’hui, j’ose exprimer ce que je ressens, ce que je vis, je cesse de toujours me taire et de faire semblant que tout va bien.

Je sais que certaines personnes ne me valideront pas parce qu’elles ne me reconnaîtront plus, parce qu’elles ne pourront plus agir avec moi comme avant, peut-être en ne tirant plus profit de moi, mais cela m’est dorénavant bien égal.

Je brise la vieille croyance qui dit « les autres avant moi » et je la remplace par « moi d’abord », sans aucune peur ni sentiment de culpabilité.

Je sais que je suis différente et je mets  cela en avant, pas  « plus tard, pas demain, pas l’année prochaine mais MAINTENANT, et ce dans la confiance et la joie la plus totale

Par Maud Albertini

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