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Vie conjugale

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Reconnaître son modèle d’attachement, exprimer ses émotions, transformer sa relation

Pourquoi certaines relations nous apaisent-elles tandis que d’autres nous bouleversent ? Pourquoi réagissons-nous parfois avec intensité ou, au contraire, nous refermons-nous sur nous-mêmes ? La réponse réside souvent dans notre style d’attachement, façonné dès l’enfance, qui influence notre manière d’aimer, de communiquer et de réguler nos émotions.

Identifier son style d’attachement semble être une étape essentielle pour développer son intelligence émotionnelle, faciliter la communication et construire des relations saines et épanouissantes. C’est ce que nous propose de mieux comprendre Anaïck Vaillant, Coach de vie, à travers cet article.


L’intelligence émotionnelle au service de l’amour vrai

L’intelligence émotionnelle (I.E.) est souvent présentée comme une clé précieuse pour créer des relations profondes et durables. Elle correspond à notre capacité à reconnaître, comprendre et réguler nos émotions, mais aussi à accueillir celles des autres avec empathie.

Mais cette compétence ne va pas de soi. Elle s’enracine dans le style d’attachement intégré au cours des premières années de notre vie : que l’on soit de tendance secure, anxieuse, évitante ou désorganisée, notre manière d’aimer est inévitablement colorée par la relation que nous avons aux émotions.

C’est en prenant conscience de notre fonctionnement affectif – nos peurs, nos réflexes de protection, nos élans d’attachement – que l’on peut réellement commencer à développer une intelligence émotionnelle solide, au service de l’authenticité, de l’amour vrai et de la liberté intérieure.


Les différents « styles d’attachement »

La théorie de l’attachement, développée par John Bowlby, explique comment les premières interactions avec nos figures d’attachement (souvent les parents) influencent notre comportement relationnel à l’âge adulte. Ces expériences précoces déterminent notre capacité à faire confiance, à gérer nos émotions et à établir des liens intimes. Il dénombre 4 styles d’attachement dont un seul est sécurisant :


Attachement « secure« 

  • L’enfant a reçu une attention cohérente, empathique et sécurisante
  • Il a appris que ses besoins seraient entendus et pris en compte
  • À l’âge adulte :
    • Confiance en soi et en l’autre
    • Empathie vis à vis de l’autre
    • Bonne régulation émotionnelle
    • Relations stables, capacité à s’engager

Les 3 styles d’attachement « insécurisants »

  1. Attachement anxieux (ou anxieux-ambivalent)
  • L’enfant a reçu une attention inconstante : parfois disponible, parfois absente ou imprévisible.
  • Il apprend à rester en alerte constante, à décoder les signaux, pour ne pas « perdre » l’amour.
  • À l’âge adulte :
    • Peur de l’abandon, besoin de réassurance permanent
    • Surinterprétation des signaux – hypervigilance émotionnelle
    • Dépendance affective, jalousie, recherche de fusion

2. Attachement évitant

  • L’enfant a grandi avec des figures de soin peu réactives ou émotionnellement distantes ou froides
  • Il comprend qu’il est plus sage – prudent ne pas exprimer ses besoins ou émotions.
  • À l’âge adulte :
    • Évitement de l’intimité relationnelle – comportement de fuite – silence
    • Détachement émotionnel – dissociation – fuite dans l’analyse mentale
    • Difficulté à exprimer ses ressentis, à demander de l’aide, à faire confiance et à s’engager

3. Attachement désorganisé (anxieux ET évitant)

  • L’enfant a connu un contexte traumatique, incohérent ou menaçant (abus, négligence, violence, maltraitance, peur de la figure d’attachement).
  • Il vit un conflit intérieur non résolu : je crains celui ou celle censé me protéger – j’en ai peur.
  • À l’âge adulte :
    • Comportements contradictoires : rapprochement/fuite (peur d’être seul et peur de s’engager)
    • Manque d’empathie
    • Difficulté à établir des relations stables
    • Réactions impulsives, imprévisibles ou disproportionnées

Signes d’immaturité émotionnelle dans les relations

L’immaturité émotionnelle qui découlent d’un style d’attachement « insécurisant » aura une incidence sur la qualité des relations, notamment affectices. Voici quelques signes révélateurs :

  • Difficultés à entrer en relation – sans crainte
  • Incapacité à gérer les conflits de manière constructive
  • Dépendance excessive ou évitement émotionnel
  • Manque d’empathie
  • Réactions impulsives ou disproportionnées
  • Difficulté à reconnaître et à exprimer ses émotions

Clés de développement de l’intelligence émotionnelle en fonction du style d’attachement

Comme nous l’avons compris, l’intelligence émotionnelle ne s’apprend pas dans les livres. Elle se cultive dans l’intimité de nos réactions, là où nos liens mettent en lumière nos blessures, nos peurs… mais aussi notre capacité à les transcender. Voici comment elle peut évoluer selon chaque style d’attachement :

⟢ Attachement sécure : renforcer la régulation naturelle

Ce style, fondé sur une base affective stable, offre un terrain favorable à l’intelligence émotionnelle.

Objectifs :

  • Continuer à exprimer ses émotions avec clarté et calme
  • Maintenir une posture empathique, même face à la détresse de l’autre
  • Prendre soin de ses besoins tout en respectant ceux de l’autre

➡️ Le coaching de vie peut ici aider à affiner l’écoute subtile de soi, éviter l’oubli de soi dans la relation, et développer des liens encore plus conscients.


⟢ Attachement anxieux : apaiser la peur de l’abandon

Le cœur bat vite, la peur de ne pas être – suffisant – aimé – choisi domine, et les émotions font rapidement surface et peuvent envahir l’individu et l’espace relationnel.

Chemins de conscientisation :

  • Apprendre à reconnaître les pensées automatiques en lien avec l’idée « on va me laisser tomber »
  • Se rassurer sans attendre la validation extérieure
  • Stabiliser le sentiment de plénitude intérieur, la confiance en Soi et s’abandoner à plus grand

➡️ Un accompagnement aide à sortir du besoin constant de fusion et à retrouver son axe, sans dépendance affective. Pour plus de clarté sur ce style d’attachement, vous pouvez lire les 2 articles suivants :

Fin du développement personnel, Coaching vers la complétude

La blessure d’abandon : le sentiment de vide


⟢ Attachement évitant : s’ouvrir au contact émotionnel

La protection se manifeste souvent par le repli, la distance (fuite), le silence voire un détachement apparent.

Chemins de conscientisation :

  • Reconnecter avec son ressenti corporel et émotionnel
  • Apprendre à nommer ses besoins et émotions sans crainte de l’intrusion
  • S’autoriser à recevoir du soutien sans perdre son autonomie

➡️ Le coaching de vie est propice pour soutenir cette réouverture du cœur, en toute sécurité, à son rythme. Une approche psycho-corporelle – somato-thérapie, Méthode de libération des cuirasses (MLC) – peut également faciliter le retour au corps et la libération émotionnelle.

Pour faciliter la compréhension de ce style d’attachement « évitant », vous pouvez lire en complément l’article suivant : la blessure de rejet : le droit d’exister.


⟢ Attachement désorganisé : restaurer la cohérence intérieure

Souvent lié à des expériences précoces de confusion ou de danger, ce style mêle de manière paradoxale désir de lien et peur de l’autre.

Chemins de conscientisation :

  • Créer un espace intérieur sécurisant (méditation guidée, sophrologie)
  • Identifier les déclencheurs émotionnels sans se juger
  • Expérience de libération émotionnelle (EFT, méthode NERTI …)
  • Apprendre à rester présent sans se dissocier en cas de stress relationnel

➡️ Un accompagnement offre une approche douce et bienveillante pour reconstruire, pas à pas, un socle de confiance et de sécurité intérieure.


Un choix de transformation possible et à tout âge

Quel que soit notre point de départ, il est possible de cicatriser les blessures liés à l’insécurité de nos premiers attachements, ce qui contribue ainsi à renforcer notre intelligence émotionnelle.
C’est un chemin qui demande de l’engagement et de la responsabilisation, mais qui est aussi profondément libérateur.

En effet, choisir de se regarder avec honnêteté et tendresse, c’est comprendre que nos réactions émotionnelles ne sont pas des failles… mais des portes d’accès à notre propre vérité. C’est un voyage intérieur qui conduit à sa Complétude.

Et ce chemin, vous n’avez pas à le parcourir seul(e).

L’accompagnement qu’Anaïck vous offre est un espace sûr, doux et enveloppant qui transforme vos schémas affectifs en profondeur – vous permet de valider de nouveaux possibles – de créer des liens qui vous ressemblent, vraiment.

➡️ Envie de vous sentir plus serein(e), libre et en lien ?
Prenez contact pour un premier échange bienveillant

Ce n’est peut-être pas la fin… mais le début d’autre chose

Quand le couple vacille, on croit souvent que tout s’effondre. On panique, on résiste, on cherche à réparer ce qui semble cassé. Mais… et si ce moment de bascule était une invitation à voir autrement ? Et si ce n’était pas une menace, mais un passage vers plus de vérité, d’authenticité, de conscience ?

Une crise dans le couple, c’est rarement une “erreur” relationnelle. C’est souvent le révélateur d’une tension intérieure plus ancienne : un besoin ignoré, une peur étouffée, une illusion sur soi, sur l’autre, sur “l’amour” lui-même. Et si la crise de couple révélait un appel à plus de vérité et de lien ? Découvrez une approche sensible et consciente pour traverser cette étape à deux.


Ce que la crise relationnelle met en lumière

Un désaccord répété, une distance qui s’installe, un geste blessant… Et soudain, tout semble dérailler. Mais sous la surface, voici ce que la crise vient (parfois violemment) révéler :

  • Un besoin de vérité : cesser de jouer un rôle, de taire ce qui est vivant
  • Un manque d’alignement entre ce que l’on vit et ce que l’on ressent
  • Une fatigue de se sacrifier ou de vouloir sauver l’autre
  • Une confusion entre aimer et contrôler, entre fusion et abandon de soi
  • Une blessure ancienne (souvent préexistante à la relation) qui se rejoue

👉 Et si le problème n’était pas “l’autre” ? Et si ce que je vis dans le lien était mon propre reflet ?


La relation comme catalyseur… et déclencheur d’éveil

Selon cette approche, l’autre n’est pas la cause de ma souffrance, il en est souvent le déclencheur. Et c’est une différence fondamentale.

Ce que je vois en lui ou en elle que je ne supporte pas… est peut-être ce que je refuse de regarder en moi. La jalousie, le manque, le rejet, le silence… Tout ce qui me blesse vient titiller une part de moi qui appelle à la lumière.

La thérapie de couple n’est pas là pour « recoller les morceaux », mais pour créer un nouvel espace d’écoute, de responsabilité, d’alignement.


La crise comme passage initiatique

Et si cette crise était votre chance ?

L’occasion de ne plus vous fuir dans la relation. D’abandonner les jeux de rôle. De sortir de la posture de victime ou de sauveur. Ce moment peut devenir le point de bascule vers une forme de présence plus vraie, plus libre, plus adulte dans le lien.

Ce que la thérapie peut changer concrètement :

En séance, nous venons toucher à la racine des tensions, et non à la surface des disputes. Quelques transformations possibles :

  • Réapprendre à communiquer sans projection
  • Identifier les blessures et croyances relationnelles héritées qui vous sabotent
  • Se reconnecter à l’élan premier du lien
  • Créer un nouveau cadre pour vivre le couple en conscience
  • Choisir, en pleine clarté, si l’on continue ensemble… ou autrement

Il ne s’agit pas de “réussir” son couple. Il s’agit de se retrouver à deux, sans masque.

L’accompagnement thérapeutique de couple vise à retrouver un espace d’écoute, de conscience et de présence à soi et à l’autre.

🗝️ Mon rôle : vous aider à traverser avec clarté, simplicité et ancrage. Pas à pas, dans le respect du rythme de chacun.


Ils ont traversé une crise… et retrouvé un lien plus vrai

« On pensait être au bord de la rupture. En réalité, on n’avait jamais vraiment pris le temps de s’écouter. Les séances avec Anaïck nous ont permis de déposer, d’oser dire, de pleurer parfois… mais surtout de retrouver ce qui nous reliait vraiment. »
Claire & Thomas, 42 et 45 ans

« On venait avec nos reproches, nos non-dits, nos colères. Mais très vite, Anaïck nous a amenés ailleurs, dans un espace plus doux, plus vrai, où on a pu reconnaître nos parts blessées sans s’accuser l’un l’autre. On repart aujourd’hui avec une clarté nouvelle. Merci. »
Lila & Amir, en couple depuis 9 ans

« Ce que j’ai le plus apprécié, c’est que rien n’était imposé. Pas de solution toute faite. Juste un accompagnement très fin, très respectueux, qui nous a permis d’oser être sincères. Même si notre couple n’a pas continué sous la même forme, je repars en paix. »
Hugo, 38 ans

« Anaïck nous a permis de sortir du cercle “qui a tort, qui a raison”. On a découvert un tout autre niveau de communication. Plus que sauver notre couple, on a appris à se rencontrer pour de vrai. »
Emilie & David, 5 ans de vie commune


Etes-vous prêt(e) à transformer cette crise en conscience ?

Prenez contact avec moi pour un premier échange ou pour une première séance, en présentiel ou à distance, selon vos besoins.

👉 Réserver une séance de thérapie de couple avec Anaïck Vaillant

Parce que vous méritez une relation vivante, pas une survie à deux.

Quand le couple devient une voie de conscience

On croit souvent qu’aller en thérapie de couple est un aveu d’échec.
Comme s’il fallait “en arriver là”, si l’amour devait aller de soi, si aimer signifiait ne jamais douter, ne jamais se blesser, toujours « être sur la même longueur d’onde ».

Et si c’était tout l’inverse ?
Si le couple n’était pas censé nous rendre heureux… mais plus conscients ?
La relation ne serait elle pas le lieu le plus direct, le plus vivant, le plus exigeant aussi… pour revenir à soi, à l’autre, et à l’amour en pleine présence ?


🌱 La thérapie de couple : non pas pour “sauver” la relation… mais pour l’honorer

Il ne s’agit pas de recoller les morceaux. Null besoin de faire des compromis tièdes pour « faire durer » la relation.
L’intention est plutôt de regarder ensemble ce qui demande à être entendu, vu, traversé.

La thérapie de couple devient alors un espace de lucidité bienveillante, où :

  • les non-dits peuvent sortir sans éclater
  • les besoins peuvent être entendus sans être exigés
  • les blessures peuvent être reconnues sans devenir des armes
  • les différences peuvent exister sans devenir des ruptures

C’est un laboratoire de conscience. Un lieu où les masques tombent.
Pas pour se faire mal.
Mais pour réapprendre à s’approcher, authentiquement.


💡 Le couple révèle… il ne trahit pas

Votre partenaire n’est pas “contre vous”, il n’est pas « la partie adverse » comme on l’entend dans les tribunaux.
L’autre révèle ce que vous croyez sur vous-même.
Vos attentes, vos peurs, vos manques d’amour… reviennent toujours, sous de nouveaux visages. Jusqu’à ce qu’ils soient rencontrés.

Le couple n’est pas un problème à résoudre, mais une invitation à grandir à deux.
Ce que l’autre vient toucher… est souvent ce que vous avez laissé de côté en vous.

La thérapie de couple permet de remettre du sens là où l’émotion déborde, et de retrouver une posture juste, où chacun(e) reprend sa responsabilité, sans se culpabiliser.


🔁 Sortir des dynamiques toxiques… sans sortir de la relation

Le problème n’est pas “l’autre”.
Le problème, ce sont souvent les rôles que nous avons pris pour exister : le sauveur, la victime, le contrôlant, l’effacé, le fort, le blessé, le dépendant, l’évitant…

Ces jeux relationnels épuisants ne sont pas des fatalités.
Cependant, on ne peut pas les transformer tant qu’on donne le pouvoir à notre ego, tant qu’on cherche à avoir “raison”, à prouver, à changer l’autre.

La thérapie permet de :

  • reconnaître les automatismes inconscients du lien
  • comprendre ce qui s’active dans les conflits ou les silences
  • reconstruire une sécurité intérieure plutôt que de l’exiger
  • retrouver un espace d’écoute, sans stratégie
  • faire de la relation un espace de vérité douce, pas de tension chronique

🧭 Le couple : un terrain d’éveil… ou de répétition

La relation amoureuse ne peut pas combler un vide intérieur. En outre, elle peut devenir un miroir sacré pour apprendre à s’aimer soi… en aimant l’autre.

En effet, lorsque chacun(e) prend la responsabilité de son monde intérieur, le lien change d’axe.
Il ne s’agit plus de « toi contre moi » ou de « toi pour moi ».
C’est toi & moi devant ce qui nous traverse.

L’amour ne demande pas d’efforts. Il demande de l’espace.

Et parfois, cet espace doit être recréé avec l’aide d’un tiers :
Un regard neutre, bienveillant, qui ne prend ni parti, ni position… mais vous ramène, chacun(e), à votre vérité, à votre souveraineté, à votre désir profond.


✨ Une thérapie de couple avec moi, c’est…

Un espace-temps confidentiel, humain, sans jugement.
Un accompagnement concret, sensible, intuitif et thérapeutique pour :

  • comprendre ce qui se re-joue dans votre dynamique relationnelle
  • traverser les crises, tensions, non-dits ou blocages émotionnels/relationnels/sexuels
  • retrouver une communication plus claire, authentique et pacifiée
  • transformer les conflits en révélateurs
  • ré-ouvrir l’espace du cœur – à soi et à l’autre

Parce qu’aimer, ça s’apprend. Et parfois, ça se réapprend.


❤️ Vous sentez que le lien mérite un espace pour respirer ?

Je vous propose une première séance de rencontre à deux, pour faire le point, pour exprimer, pour se dire et s’écouter.
Nous verrons ensemble si un accompagnement peut vous soutenir, là où vous en êtes.

👉 Prendre rendez-vous ici

Combien de tensions naissent simplement parce que nous n’osons pas nous exprimer clairement ? Le non-dit est devenu un réflexe : par peur de déranger, de blesser, ou de perdre l’autre. Il est parfois très présent dans les familles, sous forme de secrets. Pourtant, il s’agit d’un véritable poison relationnel. Et si apprendre à exprimer ses besoins, ses ressentis, devenait un acte d’amour… de soi et de l’autre ?

Le temps ne serait-il pas venu de retrouver votre voix, d’apprendre à poser des limites, à faire des demandes claires pour vous respecter pleinement et vivre des relations alignées et sereines ?


Les Non-Dits : Ces Silences qui hurlent

Nous avons tendance à parfois manquer de clarté dans les échanges que nous avons avec les autres. Résultats : incompréhensions, frustrations et conflits larvés s’installent. Voici les schémas les plus fréquents :

  • Nous attendons que l’autre devine nos besoins sans jamais les formuler.
  • Nous préférons le reproche ou la mauvaise humeur au dialogue direct.
  • Nous taisons notre vérité par peur de déplaire ou d’être jugé.
  • Nous supportons l’inacceptable au nom de l’amour ou de l’harmonie.
  • Nous ne savons pas poser un “non” clair, et sacrifions notre bien-être.

Ce silence émotionnel crée une accumulation de non-dits qui peut conduire ensuite à une forte colère, un repli ou un sabotage relationnel.


Pourquoi est-ce si difficile de dire les choses ?

Plusieurs facteurs entravent notre expression :

  • Une éducation fondée sur le devoir ou la soumission.
  • Des croyances limitantes : “si je dis ce que je pense, je serai rejeté”.
  • Des expériences douloureuses où parler a conduit au conflit.
  • Une peur de perdre l’autre ou de ternir son image.

Mais s’empêcher de parler revient à se perdre dans l’autre, s’abandonner soi-même.


Apprendre à Se Dire : Un Acte Libérateur

Bonne nouvelle : il est possible de sortir de cette spirale. Voici quelques pistes concrètes pour reprendre sa parole :

  • Formulez des demandes claires plutôt que des attentes implicites.
  • Osez exprimer ce qui vous dérange… sans accuser.
  • Apprenez à dire “non” sans culpabilité – dire non à la demande de l’autre est se dire oui à soi-même.
  • Assumez vos idées, même si elles vont à contre-courant.
  • Parlez avec calme et respect, sans dramatiser ni minimiser.

Suivre un stage de formation sur les bases de la Communication Non Violente peut être une véritable alternative pour apprendre à libérer son expression et ses besoins. Un accompagnement personnalisé en Coaching de vie peut également permettre de lever rapidement les blocages.

S’exprimer avec authenticité, c’est poser les fondations d’une relation plus saine.


Et si le Vrai Courage était d’Etre Vrai ?

Se dire, c’est cesser de blâmer. C’est reprendre sa part de responsabilité et créer des relations plus vraies, plus libres. Oser parler, ce n’est pas perdre l’amour de l’autre : c’est se donner une chance de vivre une relation authentique, dans laquelle chacun peut être pleinement lui-même.

Et vous, êtes-vous prêt·e à sortir du silence et à vous choisir ?

Si vous ressentez l’envie d’être guidé sur ce chemin de retour à Soi, prenez vite contact avec Anaïck Vaillant – Coach certifiée et psychopraticienne – sur Rezé – Nantes (44) – pour un accompagnement personnalisé en Coaching de vie – thérapeutique ou une prestation de couple – coaching conjugal.

Le véritable amour dans la relation de couple est un voyage profondément transformateur. Il nait de l’amour de soi, qui représente le terreau fertile dans lequel l’amour à deux va puiser sa force.
 
Partage réflexif autour de la thématique du couple conscient

 
Si tu es capable de vivre seul et de prendre du plaisir en ta compagnie.
De t’aimer, de te choisir, de faire de toi ta priorité
D’être si authentiquement heureux que tu te sentes rempli, complet, débordant d’amour pour toi
T’accueillant pleinement, avec toutes tes parts, lumineuses ou plus sombres.
 
Alors, tu deviens un espace plein, empli de toi, que l’on appelle Plénitude
Tu n’as alors plus « besoin » de rien, ni de personne, pour te sentir comblé
Tu peux ressentir l’envie de partager du temps, des conversations, des gestes avec quelqu’un
Mais les moments où tu es seul sont emprunts de joie et de sérénité
Tu vis la solitude dans le contentement, tu aimes t’y délecter.

 
Tu te montres à l’autre pleinement toi, dans ton intégrité, ta souveraineté
Non plus comme un mendiant de l’amour
Ainsi tu peux entrer en résonnance avec un être aussi heureux que toi
Un être qui accueille sa  propre existence, son chemin de vie, sa solitude
Un être capable d’aller rencontrer ses ombres, qui sont éclairées à ton contact.
 
Chaque moment de partage à deux devient alors une Célébration
Où la joie des cœurs réunis se démultiplie
Dans cet espace, plus de manque à combler
Seulement une existence remplie d’amour à offrir et à partager.

 
La relation à deux se vit alors comme une connexion authentique
Chacun accepte l’autre tel qu’il est, sans jugement, sans critique
Dans ce lien où 1+1 font 3 : il y a toi, moi et la relation
Cette relation est une entité, un être à part entière
Elle intègre le monde de l’autre, l’encourage, soutient sa liberté, sans l’envahir
L’engagement amoureux devient un choix conscient, emprunt d’empathie et de communication
Le respect de l’espace sacré de chacun y est un fondement.
 
Le duo co-crée ensemble son espace d’intimité relationnel
Basé sur une maturité émotionnelle qui favorise la croissance individuelle 
Au-delà de l’attirance, chaque être partage ses joies, ses douleurs, ses rêves
La relation se construit pas à pas sur la base d’une solide confiance mutuelle 
Chacun son propre pilier peut devenir le soutien de l’autre
L’amour est embrassé mais aucun n’est jamais étouffé.

 
Chacun profite de l’amour qu’il se porte à lui-même pour offrir un Amour Vrai
Je m’aime mais je m’aime encore plus quand nous sommes ensemble
Nous nous aimons davantage individuellement au cœur de cette relation
L’amour vrai devient un puissant catalyseur au service de la relation et de chaque être
Elle se vit comme une entité épanouissante qui s’offre au Monde jour après jour.
 
♥ C’est ainsi que le Couple Conscient d’Etre partage un Véritable Amour ♥
 
 
Si vous souhaitez devenir vous aussi un couple qui intègre plus de conscience, alors l’accompagnement qu’Anaïck Vaillant propose est certainement fait pour vous !

 

Prenez-contact pour une première séance

 

 

Pendre conscience et se libérer d’une relation toxique est un acte de courage et d’amour envers soi-même. Ce processus, bien que difficile, est essentiel pour retrouver son équilibre et reconstruire une vie épanouissante. Cet article vous guide à travers les étapes clés pour vous affranchir de l’emprise d’une relation néfaste et entamer un chemin vers la guérison.​


🔍 Comprendre la relation toxique

Une relation est ou devient toxique lorsque l’un des partenaires exerce un contrôle excessif, manipule émotionnellement ou dévalorise l’autre. Ces comportements peuvent entraîner une perte d’estime de soi, de l’anxiété et un isolement social. Reconnaître ces signes est la première étape vers la libération.​


🛠️ Quelques étapes pour se libérer d’une relation toxique

1. Reconnaître les signes

Identifiez les comportements nuisibles tels que :​

  • Le contrôle excessif et obsessionnel des comportements, actions et décisions
  • Les critiques constantes, la dévalorisation et la dépréciation permanente dans l’intimité du couple
  • L’humiliation et des attaques de l’estime de soi
  • La jalousie injustifiée qui est une forme d’harcèlement
  • Une insistance continue pour obtenir des relations sexuelles / des relations sexuelles violentes
  • L’isolement de votre entourage
  • Les insultes, les menaces ou le chantage affectif
  • L’usage de la force ou de techniques d’intimidation
  • L’expression de faux-remords pour « attendrir » l’autre et le retenir

Vous n’avez pas besoin de « cocher toutes les cases » pour être victime d’une emprise relationnelle toxique.

Il est crucial de prendre conscience de ces signes afin d’entamer un processus de séparation. Se reconnaître « victime » n’est pas toujours simple pourtant, il est indispensable de cesser « d’excuser » ou de chercher « des circonstances atténuantes » à votre partenaire. L’autre est toujours le seul responsable de ses actes et rien n’autorise jamais la violence, quelle qu’elle soit.  

2. Aller chercher du soutien

Il est indispensable pour sortir d’une emprise relationnelle toxique, voire perverse, de demander de l’aide et du soutien auprès de personnes de confiance (amicales ou professionnelles) pour se sentir plus confiant et fort.

Le soutien extérieur est essentiel pour renforcer votre décision et vous accompagner dans cette transition.

Renseignez-vous auprès de votre commune, il existe dans de nombreuses villes des associations qui viennent en aide aux personnes victimes de violences psychologiques, notamment quand la manipulation s’exerce au sein du couple.

3. Préparer son départ

Planifiez votre séparation en toute sécurité :

  • Recherchez un logement alternatif
  • Organisez vos finances
  • Informez vos proches de votre décision

Une préparation minutieuse facilite la transition et réduit les risques de retour en arrière.

4. Couper les liens

Après la séparation, il est important de limiter, voire d’éliminer, les contacts avec la personne toxique. Cela inclut les appels, messages et interactions sur les réseaux sociaux. Cette distance est nécessaire pour guérir et éviter de retomber dans des schémas destructeurs.​

5. Se reconstruire

Prenez le temps de vous recentrer sur vous-même :​

  • Pratiquez des activités qui vous plaisent

  • Fixez-vous de nouveaux objectifs personnels

  • Consultez un thérapeute pour travailler sur votre estime de soi​

La reconstruction est un processus progressif qui nécessite patience et bienveillance envers soi-même.​


📰 Actualités : des chiffres alarmants  

En 2025, les campagnes de sensibilisation mettent en lumière les conséquences de relations toxiques sur le bien-être psychologique. En effet, les chiffres sont alarmants puisque plus d’un français sur dix serait victime de violences conjugales psychologiques

Des ressources sont désormais disponibles pour aider les individus à reconnaître et à sortir de ces relations néfastes.

Je citerai notamment Citad’elles à Nantes crée en 2019 et qui est lieu d’accueil, d’écoute, de soutien et d’information aux femmes et à leurs enfants lorsqu’elles sont victimes de violences physiques et/ou psychologiques.

Même si les victimes de violences conjugales sont en grande majorité des femmes, l’emprise psychologique concerne également les hommes. Cette forme de violence sourde et invisible n’est pas si rare et ceux qui en sont victimes rencontrent souvent beaucoup de difficultés à être entendus et aidés par les professionnels, leur souffrance psychologique étant la plupart du temps niée ou tournée en dérision. 


🎯 Pour conclure

Se libérer d’une relation toxique est un parcours exigeant, mais profondément libérateur. En reconnaissant les signes, en s’entourant de soutien et en prenant des mesures concrètes, il est possible de retrouver sa liberté et de reconstruire une vie épanouissante. N’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels pour vous accompagner dans cette démarche.​


Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Contactez Anaïck Vaillant, Coach certifiée et Thérapeute de couple à Nantes Rezé qui vous offrira un cadre sécurisant d’expression de votre vécu relationnel et vous aidera à entamer votre chemin vers la liberté et le bien-être.​

Envie de mieux comprendre votre couple pour vivre une relation plus sereine et complice ? Découvrez les clés essentielles à chaque étape de votre parcours amoureux.

Tomber amoureux est facile. Construire une relation durable est une aventure. Entre passion, doutes et complicité, chaque couple traverse des phases essentielles à la construction de la relation. Mieux les connaître, c’est se donner une chance supplémentaire de faire durer l’amour. Dans un monde où les relations évoluent vite, savoir où on en est, ensemble, fait toute la différence.

Les couples post-Covid, une dynamique nouvelle

Depuis la pandémie, les relations amoureuses ont changé. Confinements, télétravail, reconversion… De nombreux couples ont été mis à l’épreuve. Résultat ? Un besoin accru de sens, d’authenticité et d’équilibre. Cette tendance actuelle met encore plus en lumière l’importance de comprendre les mécanismes amoureux pour bâtir une relation solide. Et pourquoi pas, saisir l’occasion de se faire accompagner en thérapie ou coaching conjugal ?

Plusieurs étapes nécessaires pour bâtir un couple heureux :

1. La lune de miel / passion et séduction 

C’est le coup de foudre, l’intensité, l’insouciance. On idéalise l’autre, tout semble parfait. Cette étape dure de quelques mois à deux ans.

À quoi s’attendre :

  • Une forte attraction physique et émotionnelle
  • Le besoin de passer du temps ensemble
  • Une vision idéalisée de la relation

À retenir :
C’est une période magique de bonne entente pendant laquelle les 2 partenaires se découvrent et s’apprivoisent, mais attention à ne pas tout miser sur cette phase. L’amour durable commence après. Il ne s’agit pas encore véritablement de sentiments amoureux, chacun aime la sensation de complétude ressentie au contact de l’autre.

2. La phase de différenciation

Après être tombé amoureux, les choses se posent un peu. Vous vous êtes probablement engagé dans une monogamie à ce stade. C’est la partie où vous construisez une vie ensemble. Petit à petit, les masques tombent. On découvre les défauts de l’autre, les divergences apparaissent. C’est souvent là que surgissent les premières tensions.

Cette étape de « différentiation » est encore plus délicate pour les personnes à tendance « dépendante affectives« . Le vide existentiel que chacun de nous est à même de ressentir a été temporairement comblé par l’autre pendant la période de fusion mais il refait surface au fil du temps.

Ce qui peut arriver :

  • Disputes plus fréquentes
  • Besoin d’indépendance
  • Remise en question du couple

Conseils pour traverser cette étape :

  • Communiquez clairement vos besoins
  • Respectez les différences sans jugement
  • Apprenez à gérer les conflits de manière constructive

L’enjeu des tensions demeure l’autonomie affective. Il s’agit de passer de la fusion à l’amour. Comprendre que l’autre n’est pas nécessairement la source de notre souffrance, faire un pas vers soi et apprendre à se regarder de l’intérieur pour évoluer. Cela passe inévitablement par un travail sur soi pour chacun.

Les plus réfractaires cumuleront les relations pour ne pas ressentir, pour ne pas identifier leurs peurs et les dépasser. Les autres feront ce chemin de retour vers soi et pourront passer à l’étape suivante. Seulement 20% des couples passeront à l’étape 3.

3. La stabilisation

Le couple trouve un rythme. Il commence à bâtir des projets à deux. Moins de passion, mais plus de sécurité. Cette troisième phase demande une grande conscience de soi.
C’est l’association de deux personnes, incomplètes et imparfaites qui décident de donner leur pouvoir au « nous », pour se faire grandir mutuellement.

Caractéristiques :

  • Confiance mutuelle renforcée
  • Engagement dans des projets communs (voyage, logement, famille)
  • Moins de surprises, mais plus de sérénité

Les clés de la réussite :

  • Entretenir la complicité
  • Garder une part de nouveauté
  • Ne pas oublier de séduire l’autre

Ces couples se disputeront bien-sûr mais utiliseront ces disputent pour travailler sur eux-mêmes, grandir et s’aimer davantage.

« Le couple est une danse qui se nourrit de ses propres crises » Serge Hefez

4. La redéfinition

Chaque individu évolue. Parfois, pas au même rythme. Cette étape peut fragiliser ou renforcer le couple selon la capacité d’adaptation. L’amour véritable est la contribution de chaque membre du couple dans et au travers d’une troisième entité qu’est la relation de couple. C’est ce qui permet une croissance respective et commune à la fois.


Ce qui change :

  • Nouveaux besoins individuels
  • Envie de renouveau
  • Réflexions profondes sur le futur du couple

À faire :

  • Se poser ensemble les bonnes questions
  • Accepter que chacun évolue
  • Se réinventer à deux sans se perdre soi-même

Une relation stable et épanouissante permet à ses membres de se sentir bien, pleinement libre d’exprimer qui ils sont. En sommes, c’est uniquement au travers de cette compréhension mutuelle que le bonheur peut apparaître dans un couple.

5. L’amour mature

C’est l’amour profond, apaisé représenté par l’ouverture sur autrui. La relation devient alors un espace de soutien, de liberté et de respect.

Signes d’un amour mature :

  • Communication fluide et sans tension inutile
  • Partage d’une vision commune
  • Capacité à affronter les épreuves ensemble

À cultiver :

  • Gratitude au quotidien
  • Moments de qualité
  • Objectifs communs qui rassemblent

Ce sont ces couples qui nous prouvent que le bonheur à deux est possible et qu’il dure. Ils ont traversé des épreuves tout en les utilisant pour grandir et se faire grandir. Ils sont souvent enviés, semblent sereins, paisibles.


« Les membres des couples heureux ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir raison ou à prendre le pouvoir sur l’autre » Yvon Dallaire

Pour conclure

Chaque couple vit ces étapes à son rythme. L’important n’est pas de les éviter, mais de les comprendre et de les traverser ensemble. L’amour durable se construit, s’ajuste et se nourrit au fil du temps. Savoir où vous en êtes dans votre parcours amoureux, c’est déjà faire un pas vers une relation plus consciente, plus forte, plus vraie.

Si vous désirez en savoir plus sur l’accompagnement de couple qu’Anaïck Vaillant propose, n’hésitez pas à prendre contact pour un échange ou une première séance.

Impression que rien ne vous nourrit, vous rassasie ? Quête insatiable pour remplir ce vide intérieur ressenti puissamment et recherche vaine à l’extérieur, dans les relations, les situations et les objets ? Sentiment de « puits sans fond » qui n’est jamais rempli et d’insatisfaction constante ? Ces sensations et ces attitudes pourraient bien être le signe d’une blessure d’abandon.

La blessure d’abandon est l’une des cinq blessures de « l’âme » identifiées par la thérapeute Lise Bourbeau. Chacune des blessures est réveillée suite à des expériences traumatiques de la part de nos figures d’attachement, les parents la plupart du temps. Elles seront réactivées au long de la vie au travers des expériences vécues. Profondes et souvent inconscientes, elles impactent de nombreuses sphères de notre vie, notamment les relations amoureuses. D’où vient la blessure d’abandon ? Comment se manifeste-t-elle ? Et surtout, comment la traverser ? Cet article vous apporte des réponses concrètes ainsi que des pistes de solutions, notamment à travers du coaching de vie.

1. Comprendre pour se libérer de la blessure d’abandon

Ressentir fortement l’absence parce que l’être se sent déconnecté de son Essence

Alors que votre plus grand désir est de renouer profondément avec le sentiment de Plénitude intérieure et de trouver le bonheur en vous-même, c’est la tendance à nourrir les sensations de vide et à vous sentir triste, insuffisant, incomplet qui prévaut. Ces pensées vous privent des nutriments de la Vie et provoquent une sensation d’accablement face aux défis qui se présentent à vous.

Explorons ensemble cette blessure d’abandon, ses origines, ses manifestations et les solutions pour la transcender afin de redevenir libre d’être Soi.

2. Origines de la blessure d’abandon

La blessure d’abandon a pour fondement le manque, l’impression d’un besoin permanent de quelqu’un ou de quelque chose pour être satisfait.

Elle tire son origine d’une situation traumatique majeure (entre O et 3 ans) et qui s’est réveillée au contact du parent du sexe opposé. C’est lui qui a pour rôle d’aider l’enfant à accueillir l’amour des autres. L’abandon n’a pas besoin d’être définitif ou réel pour être activé, la seule absence de ce parent au moment où le jeune enfant réclame son attention est suffisante pour activer les filtres de perception qui provoquent une forte insécurité affective.

L’enfant sera alors en constante quête du soutien de ce parent mais ses filtres, sa manière de percevoir le Monde qui l’entoure, l’empêchent de voir ce que ce parent lui offre, mettant en exergue, uniquement, ses manquements. L’enfant ressent donc beaucoup de tristesse et développe petit à petit le sentiment de ne pas pouvoir exister seul, par lui-même, sans ce soutien. Et comme il se construit avec l’idée qu’il ne mérite pas de l’avoir, lorsqu’il a besoin d’aide, il va plutôt choisir de s’isoler.

A l’âge adulte, ses relations avec les personnes du sexe opposé seront teintées par le filtre de l’abandon ce qui provoquera une difficulté à s’ouvrir à l’autre et à faire confiance. Il recherchera inconsciemment de la compagnie pour obtenir de l’attention et parvenir, en vain, à remplir ce vide qu’il ressent profondément. Pourtant, malgré cette compagnie, il se sentira toujours seul, vide, incompris. Et quand il fera l’expérience du refus ou des désistements, ce sera vécu comme un abandon de plus.

C’est cette profonde « tristesse originelle » que l’être aspire à transcender pour gouter à la plénitude, la complétude, c’est la voie de la guérison.

3. La blessure d’abandon : Les protections de l’ego

Pour éviter de faire face à ce sentiment d’abandon, l’ego « va alors développer des stratégies de protection qui deviendront, au fil du temps, symptomatiques et souffrantes dans la vie de l’individu, en voici quelques signes :

  • La dépendance affective ( besoin excessif d’attention et d’amour – manque d’autonomie)
  • Recherche désespérée de soutien émotionnel chez l’autre
  • Tendance aux addictions et aux compensations auto-destructrices (nourriture, alcool, drogue, sexe, jeux vidéos) destinés à combler le vide intérieur
  • Difficultés à ressentir pleinement les sensations, émotions – « corps = souffrance »
  • Manque d’estime de soi : sentiment d’être insuffisante ou de ne pas mériter l’amour
  • Tendance à la soumission (enfant victime) – « j’accepte « des miettes » dans les relations » ou je m’oublie
  • Difficultés à poser des limites et à exprimer ses besoins
  • Sentiment de ne jamais pouvoir s’accomplir seul
  • Risque d’emprise et de relations avec des profils pervers narcissiques

Pour éviter d’être confronté au manque, au vide intérieur et à sa plus grande peur, l’isolement, l’individu développe une stratégie de survie en adoptant un comportement dépendant affectif.

L’isolement n’est pas la solitude (moment de retrait volontaire) mais une sensation éprouvée à la suite d’absence prolongée de contacts. La crainte étant l’absence de soutien affectif et le besoin primordial, celui d’être aimé, l’individu va bien souvent être conduit à marchander l’amour (accepter des miettes) ou à faire passer les besoins des autres avant les siens. Il sera sujet à bien des déceptions lorsque les autres brilleront pas leur absence le laissant alors insatisfaits face à ses besoins (renforcement de sa croyance limitante).

Ces mécanismes de défense, bien qu’utiles pendant l’enfance, finissent par générer encore plus de souffrance et d’insatisfaction.

4. Comment se manifeste la blessure d’abandon ?

Les symptômes de cette blessure sont variés et peuvent s’exprimer sous différentes formes :

  • Sentiment chronique de vide ou d’insécurité (crises d’angoisse, panique)
  • Difficultés à vivre seul(e) ou isolement par protection, peur d’être abandonné
  • Comportements de surinvestissement dans les relations – donner plus que recevoir – donner « trop »
  • Besoin de validation constante – recherche de réassurance permanente
  • Comportements passif-agressif : les attentes envers l’autre sont nombreuses et l’attitude « d’attente (de soutien, de nouvelles, de présence, d’engagement, de prises de conscience…) conduit à la frustration – agressivité
  • Forte anxiété surtout face à un profil de personnalité « fuyant » (blessure de rejet)
  • Etat de panique lors d’une séparation – symptômes physiques de « coeur brisé » ressentis
  • Dépression et idées suicidaires car l’incarnation est vécue comme intolérable

Dans la relation de couple, ces manifestations peuvent créer un cercle vicieux d’attachement excessif et de conflits répétitifs.

5. Quels sont les effets sur la relation de couple ?

La blessure d’abandon influence grandement la dynamique amoureuse :

  • Hyper-dépendance vis à vis du partenaire : peur irrationnelle de perdre l’autre
  • Forte exigence avec beaucoup d’attentes du partenaire sensé réparé le vide ressenti enfant
  • Sacrifice permanent – acceptation de l’inacceptable, risque d’emprise de manipulateurs
  • Contrôle de la relation (lié à la blessure de trahison) et signes de jalousie excessive (surveillance, intrusions…)
  • Recherche de fusion dans la relation
  • Attirance pour des partenaires indisponibles émotionnellement (blessure de rejet) / Oscillation entre fusion et rupture
  • Répétition du schéma d’abandon : j’abandonne avant d’être abandonné

Sans travail de conscientisation puis de libération émotionnelle, ces comportements peuvent mener à des relations toxiques ou insatisfaisantes. La thérapie de couple permet bien souvent d’identifier la présence de cette blessure, notamment quand le couple fonctionne en polarités inversées, l’un souffrant de la blessure de rejet, l’autre de la blessure d’abandon.

6. Pistes et solutions pour cicatriser puis guérir

Comprendre et accepter cette blessure est une première étape de cicatrisation vers la guérison. Voici quelques solutions pour amorcer la guérison :

  • Prendre conscience de la blessure et de ses impacts
  • Verbaliser ses émotions et apprendre à les accueillir pour s’en libérer
  • Cultiver l’amour de soi et développer l’autonomie affective
  • Reprogrammer les croyances limitantes engrammées dans le subconscient
  • S’entrainer à la respiration consciente pour apaiser l’anxiété – Outils de cohérence cardiaque, EFT, EMDR ou Hypnose (syndrômes post traumatiques)

7. En quoi le coaching de vie peut-il aider à s’en libérer ?

Le coaching de vie est un outil puissant pour accompagner la guérison de la blessure d’abandon. Un coach aide à :

  • Prendre conscience des mécanismes de défense (dépendance affective, peur du vide et de la solitude…) et identifier ses « failles narcissiques » pour éviter les manipulations 
  • Déconstruire les croyances limitantes et reprogrammer le subconscient pour gagner en confiance
  • Apprendre des techniques de libération émotionnelle
  • Se reconnecter à Soi et s’ouvrir à l’aspect spirituel de l’être : Pratique d’intériorisation, méditations pour se reconnecter à l’abondance de la Vie
  • Développer l’expression de Soi, de l’intuition et les perceptions subtiles (chakra de la gorge) – l’individu se sent souvent coupé de ses sensations corporelles et extra sensorielles.
  • Apprendre à poser des limites saine
  • Etre capable de développer une relation d’amour pour soi afin d’être capable de vivre une relation amoureuse équilibrée avec un(e) partenaire.

Avec un accompagnement personnalisé, il devient possible de se libérer des peurs et de construire des relations plus saines.

Conclusion

La blessure d’abandon peut sembler insurmontable, mais avec une prise de conscience et un accompagnement adapté, il est tout à fait possible de cicatriser et pourquoi pas de guérir. Que ce soit par un travail personnel d’introspection ou de méditation, yoga, chemin spirituel ou par un accompagnement professionnel comme le coaching de vie, chaque pas vers la guérison vous rapproche d’une vie plus sereine et épanouie.

Prêt(e) à transformer votre relation à vous-même et aux autres ?

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La blessure de rejet est l’une des cinq blessures émotionnelles et psychologiques profondes et invisibles qui peut avoir un impact durable sur la vie d’un individu. Elles sont réveillées par des expériences traumatisantes (abus, pertes, violences) de la part de nos figures d’attachement (souvent les parents) et elles entachent le lien d’amour chez l’enfant. Tant qu’elles ne sont pas conscientisées et libérées, elles se réactivent tout au long de la vie dans les situations relationnelles et font souvent l’objet de consultations en thérapie ou coaching de vie.

Comprendre pour se libérer de la blessure de rejet

Ne pas se sentir digne d’amour, avoir le sentiment d’être exclu, ignoré, invisible ou être constamment sur la défensive dans ses relations ? Fuir dès qu’une relation devient trop intime, notamment avec un partenaire du sexe opposé ? Ces sensations ou comportements pourraient être le signe d’une blessure de rejet. Profondément enracinée dans l’enfance, cette blessure impacte l’estime de soi et la qualité des relations, notamment amoureuses.

Comment la reconnaître, la comprendre et surtout, s’en libérer ? Explorons ensemble cette blessure et les solutions pour la transcender.

Les origines de cette blessure

La blessure de rejet a pour fondement le droit d’exister

Elle a pour origine un traumatisme pendant la grossesse et est réveillée par le parent du même sexe (figure de réveil) – le personnage (notre parent) n’est pas responsable de la blessure, il met en place ce dont l’enfant a besoin pour s’observer et transcender ce sentiment de non reconnaissance.

Cette blessure est extrêmement souffrante puisque l’être ressent des angoisses profondes liées à son existence. Se sentant rejeté pour qui il est (ou certaines parts de lui), il ne remet pas en question les figures d’autorité qui le repoussent, mais c’est lui même, son existence propre qu’il rejette. Il rejette les plaisirs de la vie et les sensations corporelles, croyant ainsi qu’il plaira davantage à ceux qui l’entourent. Il a tendance à s’isoler, se couper des aspects matériels, manifestant de cette manière son refus d’accepter tout ce qui lui permettrait d’aimer son être.

Ce qui a est gravé chez l’enfant touche son identité, avec le sentiment de ne pas être digne, légitime, à la hauteur des défis qui lui sont confiés, ce qui le conduit une fois adulte à chercher la reconnaissance à tous prix (validation, encouragements, place, travail, renommée, statut, argent…) et à s’imposer des normes de réussite inatteignables (exigence).

Comment se manifeste la blessure de rejet ?

Face au sentiment d’insécurité ressenti par l’enfant qui n’a pas la maturité émotionnelle suffisante pour gérer ce qu’il ressent, l’ego met en place des mécanismes de défense, appelés aussi « masques » qui sont des stratégies de survie pour le protéger et lui éviter des troubles graves de la personnalité.

Il grandit avec ses masques de protection. En voici quelques signes chez l’adulte :

  • « Faux-self » : façade protectrice conforme aux attentes extérieures qui masque le « vrai self », créant un hyper contrôle de soi, une recherche de perfection (« driver » Sois-parfait), un état défensif ou adaptatif en société
  • Grande dépendance au regard de l’autre : recherche constante d’approbation et de validation extérieure, peur de déplaire, de décevoir, d’être jugé
  • Besoin de reconnaissance sociale ou au contraire recherche d’invisibilité
  • Fuite des émotions (état dissociatif) avec refuge dans l’analyse mentale (recherche de solution, relativisation, minimisation…)
  • Stratégies d’évitement ou d’isolement : des relations trop intimes (amicales ou amoureuses), de la communication (peur des conflits) … isolement ou « sauveur » ultra disponible pour les autres s’impliquant énormément dans le travail, les activités, la famille, le sport …
  • Difficultés à exprimer ses besoins : peur d’être blessant pour l’autre ou d’être rejeté s’il ose exprimer ses ressentis, envies ou besoins
  • Autocritique exacerbée : dévalorisation de soi, comparaison aux autres, sentiment d’être nul (non existant), déception de ce qu’il est
  • Comportements d’auto-sabotage notamment dans les relations qui impliquent une intimité relationnelle et émotionnelle
  • Sentiment de culpabilité avec des difficultés à se choisir, à se prioriser pour vivre pleinement l’amour

Qui dit besoin de reconnaissance de soi dit Acceptation. L’être qui souffre du rejet par manque d’accueil à son égard est en résistance avec la vie, avec ce qu’il est et refuse la plupart du temps de s’accorder l’amour auquel il a droit. Il fuit sa réalité, son existence et aura tendance à faire de même avec les situations de la vie, tant qu’il n’aura pas pris conscience de ce schéma.

La blessure de rejet dans la relation de couple

Dans la relation de couple, cette blessure crée des schémas toxiques : 

  • Une certaine distance relationnelle et émotionnelle vis à vis du partenaire 
  • Un besoin excessif de validation : attente constante d’attention et d’affection, attitude enfantine
  • Un évitement de la communication : peur des conflits, que l’autre s’éloigne (le rejette)
  • Des stratégies toxiques : longs silences, fermeture émotionnelle,  ghosting (interruption de la relation sans prévenir ni communiquer) , mensonges et gaslighting (déformation de l’information qui est une forme de manipulation mentale)  
  • Une difficulté à poser des limites : peur d’être mal considéré, de décevoir 
  • Une attirance pour des partenaires distants : renforcement inconscient de la blessure – moins de risque de s’attacher et de souffrir 
  • Un manque d’engagement relationnel et de présence à l’autre et ses émotions 

Comment guérir de la blessure de rejet ?

Heureusement, il est possible de s’en soulager voire de s’en libérer avec un travail personnel et des actions concrètes :

  • Prendre conscience de ses schémas : observer ses réactions face aux situations de rejet
  • Travailler sur l’estime de soi : pratiquer l’auto-compassion et l’affirmation de soi
  • Exprimer ses ressentis / émotions : oser dire ce que l’on ressent sans peur du jugement 
  • Reprogrammer son inconscient : utiliser des techniques comme l’EFT, la visualisation ou la méditation guidée.
  • Se faire accompagner : un coach de vie peut être un allié précieux dans ce cheminement.

En quoi le coaching de vie peut-il soulager ?

Un coaching de vie peut vous aider à :

  • Prendre conscience des blessures inconscientes et de leurs manifestations
  • Transformer les croyances limitantes que vous avez à propos de vous 
  • Mettre en place des actions concrètes pour transcender les stratégies / masques mis en place pour éviter de revivre le rejet
  • Apprendre à poser des limites saines dans vos relations
  • Vous détacher des peurs qui vous paralysent – agir et prendre votre place 
  • Apprendre à ressentir le corps, faciliter la libération émotionnelle  
  • Oser vous engager pleinement dans les relations intimes – apprendre à vous ouvrir, à faire confiance, à exprimer vos sentiments, envies, besoins.
  • Ouvrir la porte de votre cœur (chakra cœur) à votre propre existence pour faire la paix en vous-même et vous ouvrir authentiquement à l’amour

C’est bien souvent dans le cadre d’une thérapie de couple que cette blessure est conscientisée. En effet, si le/la partenaire a un fonctionnement en polarité inversée (blessure d’abandon), il/elle va exprimer son incompréhension face au fonctionnement « fuyant/évitant » de sa/son partenaire, la relation étant en miroir.

Article : la blessure d’abandon : dépendance affective

Conclusion

La blessure de rejet n’est pas une fatalité. En comprenant ses origines et en adoptant les bonnes stratégies, il est possible de s’en libérer et de retrouver une sérénité intérieure et une véritable connexion avec soi et les autres. Que ce soit par un travail d’introspection ou avec l’aide d’un coach de vie ou de couple, chaque étape vers la guérison est une avancée vers une vie plus épanouie et des relations plus authentiques. 

Prêt(e) à transformer votre vie ? Faites le premier pas aujourd’hui et osez vous libérer du poids du rejet ! Prenez contact avec Anaïck Vaillant – premier échange téléphonique de 15mn possible gratuitement puis séances à son cabinet de Rezé – Nantes ou en distanciel.