Ces différentes étapes n’apparaissent pas nécessairement dans cet ordre mais les couples heureux les vivent toutes…
- La lune de miel ou période passionnelle
- La lutte pour le pouvoir ou période d’adaptation
- Le partage du pouvoir ou période de stabilisation
- L’engagement ou l’amour véritable
- L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple
Quelles sont les 5 étapes de la relation amoureuse ?
1. La lune de miel / phase de séduction
C’est quand tout est tellement incroyable, quand vous apprenez à vous connaître, apprenez tous les moindres détails, et tombez amoureux un peu plus chaque jour de cet autre pour qui votre cœur bat la chamade. Quand chaque jour est plus exaltant que le jour précédent.
Dans « lune de miel », il faut comprendre « séduction ». L’intention est d’attirer l’attention de l’autre et d’en prendre le « contrôle émotionnel » pour en obtenir les faveurs. Elle se décline également en 5 « actes » :
Premier acte : L’attirance
C’est aussi bien une question d’hormones (phéromones) que de visuel. Qu’on le veuille ou non, toute personne rencontrée suscite en nous, une réaction sympathie-antipathie ou attirance-répulsion.
La femme se montre attirante et gage de plaisirs innombrables, sachant consciemment ou non que l’homme sélectionne la femme selon son apparence physique, du moins au début.
L’homme montre plutôt sa richesse, son statut et sa force, sachant consciemment ou non que la puissance est le premier aphrodisiaque de la femme, du moins au début.
Deuxième acte : Les regards et les sourires
Ne dit-on pas que les nouveaux amoureux se « dévorent des yeux » et qu’ils sont seuls au monde, même parmi la foule ? Le regard est l’instrument de séduction humain le plus efficace. Si le regard intrusif et intéressé d’un homme rencontre le regard réceptif et intéressé d’une femme, il se produit alors le désir…
Troisième acte : La conversation
La communication est faite de langage corporel à 55 % et d’intonation vocale à 38 %. Le sens des mots ne pèse que 7 % dans cette balance. Nul besoin donc d’être compliqué. Rester soi-même est, et restera, la meilleure façon d’entrer en relation. Alors entrer en relation avec cette simple intention de savoir qui est l’autre.., et laisser faire, ou plutôt, laisser être.
Quatrième acte : Le contact physique
Le contact physique intervient naturellement dans une conversation qui se passe bien et dans laquelle les deux interlocuteurs sont en accord. Ces échanges de contact successifs sonnent très souvent comme la capacité et la possibilité d’aller plus loin. Nous le faisons intuitivement.
Cinquième acte : La danse de l’amour
Cette danse de l’amour récapitule cette première période de la « lune de miel ». Les deux amants ne se connaissent pas encore et incertains de l’amour que l’autre éprouve pour eux-mêmes, ils se montrent sur leur plus beau jour…
Cette période, plus fusionnelle et plus passionnelle n’est donc pas encore de l’amour. C’est une période de bonne entente pendant laquelle les deux partenaires s’apprivoisent, se « courtisent ».
Le plaisir intime arrive plus rapidement chez les personnes qui ont une tendance plus fusionnelle. Elle est plus lente chez les personnes qui sont bien dans leur peau, plus autonomes, et à la recherche non pas d’aventures successives, mais d’une relation stable.
Les passionnés fusionnels vont de coup de foudre en coup de foudre. Les personnes en quête d’une relation stable cherchent à savoir à qui ils ont affaire avant de « tomber» réellement en amour, ils prennent davantage leur temps et sont prêts à patienter pour vivre une relation pleinement épanouissante.
Pendant cette période, et tant que les partenaires ne seront pas rassurés sur le fait d’avoir séduit, ils se conduiront comme si l’autre était un invité « spécial » en mettant systématiquement les petits plats dans les grands.
Les partenaires ne sont donc pas véritablement amoureux, ils aiment la sensation de complétude que l’autre leur procure…
2. La lutte pour le pouvoir / Être un couple
Après être tombé amoureux, les choses se calment un peu. Vous commencez à devenir un peu plus casanier. Vous vous êtes probablement engagé dans une monogamie à ce stade. C’est la partie où vous construisez une vie ensemble.
Cette première phase de lune de miel a un effet de minimisation des défauts de l’autre nécessaire à l’engagement de départ et au commencement d’une relation mais elle n’est pas faite pour durer. Plus ou moins rapidement en fonction des profils, la véritable nature se dévoile. Cette étape de « différentiation » est encore plus délicate pour les personnes à tendance « dépendantes affectives ». Le vide existentiel que chacun de nous est à même de ressentir a été temporairement comblé par l’autre pendant la période de fusion mais il refait surface au fil du temps.
La relation de couple à ce moment-là n’est pas particulièrement problématique mais la présence du ressenti de ce vide chez les partenaires non autonomes (dépendants affectifs) est difficile à vivre. Sans « prise de recul », sans «conscience émotionnelle », ils s’accuseront de ne plus se donner d’attention, accuseront l’autre partenaire d’être le responsable de ce vide en eux.
Ce sera alors la crise et potentiellement la rupture pour les plus fusionnels ou les moins « conscients » de ce mécanisme. Elles iront fusionner ailleurs, avec un(e) autre partenaire et répéteront cette situation jusqu’à ce qu’elles comprennent que le couple n’est pas la source de cette douleur mais que cette douleur est une « non acceptation » du vide déjà présent en la personne qui cherche inlassablement à le combler par l’autre.
En cela, la relation de couple est un outil de croissance puissant et efficace car elle nous permet de mettre en lumière nos vides, nos blessures, nos peurs…
Dans « cette lutte de pouvoir », l’enjeu demeure l’autonomie affective . Il s’agit de passer de la fusion à l’amour, de cet état de fusion à cet état de différenciation. Comprendre que l’autre n’est pas nécessairement la source de notre souffrance, faire un pas vers soi et apprendre à se regarder de l’intérieur pour évoluer.
Cela passe inévitablement par un travail sur soi pour chacun des membres du couple !
Les plus réfractaires cumuleront les relations pour ne pas ressentir, pour ne pas identifier leurs peurs et les dépasser. Les autres feront ce chemin de retour vers soi et pourront passer à l’étape suivante. Seulement 20% des couples passeront à l’étape 3.
3. Le partage du pouvoir / la désillusion
Pendant cette troisième étape, nous pouvons être en colère ou nous retirer lorsqu’nous nous sentons blessés. Nous pouvons nous sentir pris au piège dans cette relation en se retrouvant toujours à faire des choses que nous ne pensions jamais faire mais ne pas réussir à abandonner.
La façon donc chaque partenaire va gérer cette étape sera vraiment déterminante pour le reste de la vie du couple. Il pourra s’avérer vraiment intéressant de travailler sur soi pour devenir la meilleure personne possible et ainsi devenir la meilleure personne possible pour son partenaire.
La lutte pour le pouvoir, phase consécutive et inévitable, permet aux deux partenaires de découvrir « qui » est réellement la personne dont ils sont devenus amoureux et, par le fait même, de mieux découvrir leur propre besoin de fusion, de contrôle et de dépendance affective.
Cette troisième phase demande vraisemblablement une grande conscience de soi.
C’est une association de deux personnes, incomplètes et imparfaites qui décident de donner leur pouvoir au « nous » qu’elles forment ensemble pour se faire grandir mutuellement.
Chacune d’entre-elle doit porter un regard sur elle-même, sur ses failles, ses défauts et ne pas chercher à les reporter sur son partenaire ou pire, lui imposer de les combler. Au contraire, chacune doit se servir de la relation de couple comme d’un moyen d’évoluer, de grandir, de comprendre et d’apprendre. Il s’agit d’une croissance par « résonance ».
Les partenaires de couple qui sont heureux ne sont pas fusionnels. Ils partagent des moments leur permettant de combler leurs besoins grâce à la relation de couple, dont des moments de fusion, mais tout en étant des personnes individualisées et autonomes, qui possèdent leurs propres moyens de répondre à leurs besoins, leurs propres espaces personnels (loisirs, activités, amis…).
Ces couples se disputeront bien-sûr mais utiliseront ces disputent pour travailler sur eux-mêmes, grandir et s’aimer davantage. « Le couple est une danse qui se nourrit de ses propres crises. » Serge Hefez
4. L’engagement ou l’amour véritable
L’amour véritable est donc la contribution de chaque membre du couple dans et au travers d’une troisième entité qu’est la relation de couple pour permettre une croissance respective et commune à la fois.
Si vous avez surmonté la phase de désillusion, la quatrième étape durera. En faisant face aux problèmes majeurs dans votre relation, vous construisez une base pour le reste de votre vie ensemble. Les blessures se cicatriseront, les alliances se reconstruiront, et le véritable amour fleurira.
Le « je t’aime » un peu cannibale de la première phase va céder la place à un « je t’aime » imprégné du « je te déteste » de la lutte de pouvoir. Il se transformera progressivement en un « je t’aime » plus réaliste car moins empreint d’illusion et d’idolâtrie pour enfin terminer par un « je t’aime » sous-entendant un « je nous aime ». C’est-à-dire j’aime la personne que je suis en train de devenir à tes côtés, j’aime ce que nous construisons ensemble.
C’est ici que la notion d’Essence est présente au quotidien. C’est-à-dire qu’une relation stable et épanouissante permet à ses membres de se sentir bien, pleinement libre d’exprimer qui ils sont. En sommes, c’est uniquement au travers de cette compréhension que le bonheur peut apparaître dans un couple.
5. L’ouverture sur autrui – Comment servir d’exemple ?
Ce sont ces couples qui nous prouvent que le bonheur à deux est possible et qu’il dure. Ce sont ces couples qui ont traversé des épreuves tout en les utilisant pour grandir et se faire grandir. Ce sont ces couples enviés, qui semblent sereins, paisibles et qui nous donnent envie de leur ressembler.
« Les membres des couples heureux ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir raison ou à prendre le pouvoir sur l’autre. »
En résumé
Une relation de couple heureuse est la résultante de l’association entre deux personnes indépendantes affectivement, non pas parfaites, ni même ayant « réglées » tous leurs problèmes, mais conscientes de leurs blessures. Elles ne cherchent pas à fuir ou à compenser leurs blessures au travers de l’autre, ce qui créerait aussi un déséquilibre tragique.
Elles sont conscientes de qui elles sont, de ce qu’elles veulent vivre et surtout “ressentir“ dans leur couple.
Ce sont des personnes autonomes, qui se suffisent à elles-mêmes et qui prennent davantage de plaisir encore à partager une relation avec une autre personne autonome et complète.
Elles savent également que la relation de couple n’est pas là pour solutionner leurs problèmes mais qu’elles auront l’opportunité de travailler sur ces problèmes au sein de celui-ci.
Inspiré du livre « Qui sont ces couples heureux » Yvon DALLAIRE
Etant donné que deux partenaires donnent et reçoivent l’amour différemment, il leur est parfois difficile de maintenir l’ardeur de leur amour réciproque dans la durée. Si nous ne comprenons pas comment notre partenaire perçoit l’amour que nous lui exprimons, notre vie de couple peut se détériorer sans que nous sachions pourquoi. Nous avons donc besoin tous les deux d’être au clair sur le meilleur moyen de percevoir l’amour, de comprendre quel langage de l’amour nous parlons.
Et vous, quel est votre langage de l’amour ?
Les paroles valorisantes
Une façon d’exprimer son amour consiste à prononcer des paroles qui font du bien. Les compliments verbaux sont de puissants communicateurs d’amour.
Idée clé :
Ce ne sont pas les exigences mais les compliments, les paroles d’encouragement et les requêtes qui contribueront à ce que votre partenaire ait une bonne estime de lui-même. Ces propos favorisent l’intimité, guérissent les blessures et aident votre partenaire à développer son plein potentiel.
Comment ?
Consacrer du temps à votre partenaire pour lui permettre de vous faire part de ses ambitions, de ses centres d’intérêt, de ses talents. Écoutez-le avec bienveillance et attention de manière à bien saisir ses désirs profonds. Ensuite, mettez-vous à sa place, encouragez-le avec amour et sincérité et proposez-lui de l’aide pour atteindre ses objectifs.
Evaluer votre style relationnel, en termes de communication verbale. Vos paroles expriment elles des requêtes, des suggestions, des directives voir des ultimatums, des menaces… ou au contraire des compliments, des encouragements ? Souvenez-vous que l’amour véritable respecte le libre choix, la volonté propre et le service spontané. Comment pouvez-vous améliorer votre communication verbale avec votre partenaire ?
Il existe une infinité de moyens intimes, aimables et patients pour communiquer avec l’autre. Exemple : Dresser une liste de ce que vous appréciez particulièrement chez votre partenaire puis 2 fois / semaine faites-vous des compliments mutuels.
Les moments de qualité
Accorder à l’autre une attention totale et sans partage.
Idée clé : Les moments de qualité passés ensemble dans le partage, l’écoute et la participation commune à des activités appréciées des deux partenaires communique le fait que chacun ses soucie de l’autre et l’apprécie.
Dialogue de qualité : l’accent porte sur la qualité de l’écoute et la bienveillance (en posant des questions avec la volonté sincère de mieux comprendre les pensées, sentiments et désirs de l’autre) et sur la qualité de ce qui est dit.
- Maintenez un contact visuel avec votre partenaire
- Ne faites rien d’autre en l’écoutant
- Soyez à l’affut des sentiments, demandez-vous quelles émotions l’agitent
- Observez le langage du corps
- Evitez de l’interrompre
Apprendre à parler : C’est accepter également de s’ouvrir à l‘autre, de se révéler auprès de l’autre, en terme d’émotions, de sentiments… Commencez par prendre l’habitude d’identifier les émotions que vous ressentez, plusieurs fois par jours, cela vous permettra de développer votre intelligence émotionnelle.
Types de personnalité : Etes-vous plutôt de type « mer morte » ou « torrent babillard »?
1. Type « Mer morte » : C’est une personne capable de garder pour elle tout ce qu’elle vit, qui n’a pas besoin d’en parler.
2. Type « Torrent babillard » : C’est une personne qui ne peut s’empêcher de raconter tout ce qu’elle voit, tout ce qu’elle entend.
Il arrive souvent qu’une personne de type « mer morte » épouse une personne de type « torrent babillard » car ces deux types de complètement parfaitement dans la relation, au moins au début ! Au bout d’un certain temps, chaque type énerve l’autre. La bonne nouvelle, c’est que le premier peut apprendre à écouter et le second à parler.
Comment ?
Prenez la mesure de l’importance que revêtent pour votre vie de couple les activités partagées. Soulignez dans ce domaine 3 expériences qui vous ont beaucoup rapproché de votre partenaire et vous ont laissé de doux souvenirs. Ont-elles exigé que vous consacriez des moments de qualité pour participer à des activités communes ? Prévoyez une nouvelle occasion du même genre qui se gravera durablement dans votre mémoire. Réfléchissez aussi à comment améliorer l’aspect émotif de votre communication – comment leur laissez-vous libre cours ou comment les refoulez-vous ?
Les cadeaux
Idée clé : Un cadeau est quelque chose que vous pouvez tenir dans votre main en vous disant : « regarde, il/ elle a pensé à moi » ou « il/elle s’est souvenu de moi ».
Le cadeau n’est que le symbole visible de l’amour, sa valeur marchande n’a aucune espèce d’importance. C’est la pensée exprimée par le geste qui est l’expression de l’amour. Le cadeau peut être acheté, trouvé, fabriqué. Il prouve que vous pensez à votre partenaire et traduisent la valeur que vous attachez à votre relation.
Cadeaux et argent : Si vous comprenez que votre partenaire est sensible au langage des cadeaux, vous saurez qu’en lui en faisant vous faites le meilleur investissement qui soi. Votre porte-monnaie servira à l’approfondissement de votre relation en remplissant le réservoir émotionnel de votre partenaire. Lorsque son réservoir se remplira, il exprimera également son amour dans votre langage privilégié.
Le don de soi : Le meilleur des cadeaux est le don de soi ou le don de sa présence. Le fait d’être là quand l’autre a besoin de nous est d’une valeur inestimable pour celui qui comprend bien le langage
des cadeaux. Si vous pensez que ce langage est important pour vous, n’hésitez pas à le dire clairement à votre partenaire, n’attentez pas de lui qu’il lise dans vos pensées.
Comment ?
Peut-être n’avez-vous pas suffisamment estimé les présents que vous avez reçus. Considérez l’intention du donateur et efforcez-vous de valoriser l’amour qu’il a voulu vous démontrer à travers ce présent.
Dressez la liste des cadeaux faits à votre partenaire dans le passé et qu’il/elle a appréciés. Renseignez-vous sur ses gouts auprès de ses ami(e)s – observez ce qu’il regarde dans les boutiques, ce dont il fait l’éloge en feuilletant des magazines…
Souvenez-vous que le don de votre personne ne se limite pas à votre présence physique. Efforcez-vous de partager quotidiennement avec votre partenaire un événement qui vous a marqué ou un sentiment qui vous tient à cœur. Encouragez-le à faire de même avec vous.
Les services rendus
Il s’agit de toute aide qui, à votre connaissance, fera plaisir à votre partenaire. Il est donc important de faire connaitre le plus clairement possible ses besoins et désirs à l’autre. Les services rendus ne doivent jamais être imposés, mais accomplis librement et gratuitement.
Exemples : Des services comme cuisiner, faire le ménage, bricoler, sortir le chien, renouveler l’eau de l’aquarium…
En cas de conflit, les reproches que votre partenaire vous fait à propos de votre comportement vous fournissent l’indice le plus clair sur le langage auquel il est le plus sensible. Ce sont les besoins émotionnels qu’il à nourrir. En demandant à l’autre d’expliciter ses critiques, vous l’amenez à transformer sa revendication en requête.
Paillasson ou amant ?
Le paillasson est un objet inanimé sur lequel vous pouvez essuyer vos pieds, en faire tout ce que vous voulez. Il n’a pas de volonté propre, il peut donc vous servir mais pas vous aimer. Lorsque vous traitez votre conjoint comme un objet, vous excluez d’emblée la relation d’amour. La manipulation par la culpabilité (« si tu étais un bon compagnon, tu ferais ceci pour moi ») n’est pas le langage de l’amour. La contrainte par la peur (« fais ceci, sinon… ») ne fait pas intervenir l’amour non plus. Nous pouvons décider nous-même de nous mettre au service de quelqu’un mais dans ce cas, nous sommes des personnes agissantes !
En revanche, si nous acceptons de nous laisser exploiter ou manipuler par autrui, nous n’agissons pas par amour. C’est même une sorte de trahison de notre part.
Dépasser les stéréotypes : Pour cultiver cette forme de langage, il est important de réviser les clichés sur les rôles spécifiques de l’homme et de la femme.
Comment ?
Même quand nous sommes d’accord avec la demande de notre partenaire, nous avons tendance à y accéder à notre manière. Rendre des services par amour, c’est répondre à l’attente de l’autre. Demandez à votre partenaire des détails à propos de nouveaux services que vous pourriez lui rendre et conformez-vous-y.
Pensez à 3 tâches simples et humbles que vous n’aimez pas particulièrement accomplir, mais qui feraient plaisir à votre partenaire si vous vous en acquittiez. Faites-lui la surprise de lui rendre ce service sans qu’il vous le demande.
Le toucher physique (langage kinesthésique)
Idée clé : De la plus petite tape affectueuse sur l’épaule jusqu’au baiser le plus langoureux, en tant que langage de l’amour, il est une puissante forme de communication.
Les personnes pour qui le toucher est l’expression la plus parlante de l’amour sont impatients de voir leur conjoint venir à eux, leur passer la main dans les cheveux, les prendre dans leurs bras, leur caresser la nuque, leur tenir la main, les embrasser, faire l’amour…
Toutes ces initiatives remplissent le réservoir émotionnel de celui pour qui le toucher est l’expression la plus éloquente de l’amour. Si elles bénéficient de ce toucher, leur réservoir est plein et elles se sentent en sécurité dans la relation avec leur partenaire. A contrario, si les contacts physiques manquent, elles ne se sentent pas aimées.
La relation sexuelle ne constitue qu’un dialecte du langage de l’amour par les contacts physiques. Le toucher, contrairement aux 4 autres sens ne se limite pas à un endroit précis du corps. De minuscules récepteurs tactiles composent ce dernier et informent notre cerveau sur la nature du toucher : affectueux ou hostile.
Si vous souhaitez comprendre le langage de votre partenaire, votre meilleur guide sera votre partenaire lui-même. Lui seul sait mieux que quiconque quel genre de contact le comble le plus. Cherchez moins tant à le toucher là où vous l’avez décidé que d’apprendre à parler son dialecte.
Le corps est pour le toucher : Toucher mon corps est me toucher dans tout mon être. Fuir mon corps, c’est s’éloigner de moi sur le plan des émotions.
Comment ? Interdisez-vous tous les touchers physiques à connotation négative. S’il vous est arrivé de faire mal à votre partenaire, même de manière insignifiante, demandez-lui pardon et exercez-vous à mieux vous maîtriser.
Prenez le temps de discuter ensemble des touchers qui vous procurent des sensations agréables. Abordez les dimensions émotionnelles, sexuelles et psychologiques liées au contact corporel.
Faites une liste de toutes les occasions, de tous les endroits et de toutes les formes de toucher qui contribueront à l’amélioration de votre vie de couple. Par exemple, quelle serait celle que vous souhaitez utiliser lorsque vous passez une soirée ensemble, ou quand vous vous quittez le matin, ou quand vous dîner… ?
Si vos perceptions sont différentes, essayez de parvenir à des compromis, chacun recherchant avant tout à comprendre les plaisirs de l’autre tout en affirmant ses propres besoins. Dans les moments difficiles, trouvez un moyen de manifester votre solidarité par des actes de bienveillance et un toucher empreint de douceur.
Il est donc vraiment important de découvrir votre langage de l’amour et celui de votre partenaire.
Pour vous aider à découvrir votre langage d’amour : Si vous voulez maintenir plein le réservoir émotionnel de votre partenaire, il est de toute première importance que vous appreniez à parler son langage d’amour familier. Posez-vous ces questions :
- Qu’attendez-vous surtout de sa part ? Que désirez-vous par-dessus tout ?
- Qu’est-ce qui vous donne le mieux le sentiment d’être aimé ?
- Qu’est-ce qui vous blesse la plus profondément ?
Avantages à parler le langage d’amour de votre partenaire : La décision d’aimer et de le dire dans le langage d’amour du partenaire contribue à guérir les blessures du passé, procure un sentiment de sécurité, d’estime de soi et de reconnaissance.
Les 5 langages de l’Amour dans la relation avec les enfants
Les 5 langages d’amour s’appliquent aussi aux enfants, même s’ils n’ont pas pleinement conscience de leurs véritables besoins et ne comprennent pas bien leurs propres réactions à l’expression de l’amour d’autrui.
Apprenez dans quel langage chacun de vos enfants comprend le mieux l’amour que vous lui témoignez et pratiquez-le.
1/ Paroles valorisantes : Dans l’éducation des enfants, nous avons souvent tendance à ne voir que leurs manquements. Or, les reproches incessants peuvent entrainer de graves conséquences dans leur vie d’adulte, notamment en matière d’estime de soi. Prenez la décision et l’habitude de les féliciter, de les encourages. Faites leur 3 compliments par jour et apprenez leur à se complimenter régulièrement quand ils réussissent quelque chose.
2/ Les moments de qualité : Mettez-vous au niveau de votre enfant. Découvrez ce qui l’intéresse particulièrement et partagez son enthousiasme. Soyez le plus possible présent quand vous êtes à ses côtés, accordez-lui une attention sans condition ni partage. Trouvez chaque jour quelques instants à consacrer à chacun de vos enfants. Des minutes de qualité compteront plus pour eux que de longs moments sans présence véritable.
3/ Les cadeaux : Inutile de multiplier les cadeaux, ils risquent de perdre tout leur intérêt pour l’enfant et de lui inculquer une fausse échelle des valeurs. Offerts à bon escient, des cadeaux bien choisis peuvent contribuer à la satisfaction des besoins affectifs de l’enfant.
4/ Les services rendus : Bien que vous passiez une grande partie de votre temps au service de vos enfants, la prochaine fois que vous ferez quelque chose pour eux qui leur plait particulièrement, dites-leur que vous le faites parce que vous les aimez. Choisissez un service qui ne vous enchante pas spécialement mais qui revêt beaucoup d’importance pour eux. Devenez un parent plus proche des centres d’intérêt de ses enfants.
5/ Le toucher physique : Les caresses, les baisers et les formes appropriées du toucher ont beaucoup d’importance au niveau du réservoir émotionnel de l’enfant. Il faut évidemment tenir compte de l’âge, du tempérament et du langage d’amour de chaque enfant et toucher chacun de façon personnelle.
Quand vous aurez découvert le langage d’amour le plus explicite de votre enfant, parlez-le avec lui. Mais ne négligez pas pour autant les 4 autres formes de communication de l’amour.
Article inspiré de l’ouvrage de Gary Chapman