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Vie de famille

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L’expression de l’amour prend plusieurs formes, on parle de langages de l’amour, en référence à l’article sur les langages dans le couple qui s’applique à toute relation et notamment à la relation parents – enfants. L’expression de l’amour est forcément différente puisque les enfants n’ont pas pleinement conscience de leurs véritables besoins et ne comprennent pas bien leurs propres réactions à l’expression de l’amour d’autrui.

Comprendre les langages de l’amour de nos enfants

1/ Paroles valorisantes :

Dans l’éducation de nos enfants, il est fréquent de ne voir que leurs manquements. Or, les reproches incessants peuvent entrainer de graves conséquences dans leur vie d’adulte, notamment en matière d’estime de soi. Voici quelques pistes pour créer une communication saine et constructive.

  • Prendre la décision et l’habitude de les féliciter et de les encourager
  • Leur faire 3 compliments par jour
  • Leur apprendre à se complimenter régulièrement et à être fiers de ce qu’ils accomplissent

2/ Les moments de qualité :

  • Mettez-vous au niveau de votre enfant
  • Découvrez ce qui l’intéresse particulièrement et partagez son enthousiasme
  • Soyez le plus possible présent quand vous êtes à ses côtés
  • Accordez-lui une attention sans condition ni partage
  • Trouvez chaque jour quelques instants à consacrer à chacun de vos enfants, même quelques minutes

3/ Les cadeaux :

Inutile de multiplier les cadeaux, ils risquent de perdre tout leur intérêt pour l’enfant et de lui inculquer une fausse échelle des valeurs. Offerts à bon escient, des cadeaux bien choisis peuvent contribuer à la satisfaction des besoins affectifs de l’enfant.

4/ Les services rendus :

Bien que vous passiez une grande partie de votre temps au service de vos enfants, la prochaine fois que vous ferez quelque chose pour eux qui leur plait particulièrement, dites-leur que vous le faites parce que vous les aimez. Choisissez un service qui ne vous enchante pas spécialement mais qui revêt beaucoup d’importance pour eux. Devenez un parent plus proche des centres d’intérêt de ses enfants.

5/ Le toucher physique :

Les caresses, les baisers et les formes appropriées du toucher ont beaucoup d’importance au niveau du réservoir émotionnel de l’enfant. Il est nécessaire évidemment tenir compte de l’âge, du tempérament et du langage de l’amour de chaque enfant.

Lorsque vous aurez découvert le langage de l’amour le plus explicite de votre enfant, parlez-en avec lui et demandez-lui ce qu’il en pense (selon son âge).

Privilégiez cette forme de langage sans pour autant négliger les autres formes de communication de l’amour, cela permettra à votre enfant de développer plusieurs formes de langage et d’être attentif aux langages de l’amour des autres.

Pour vous accompagner dans votre démarche parentale, n’hésitez pas à solliciter Anaick Vaillant qui saura vous guider dans ce chemin éducatif afin de permettre à l’enfant de se construire une véritable sécurité affective et de développer aisément son autonomie.

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Quand le passé dicte notre présent

Dès l’enfance, nous intégrons des messages de nos proches et de la société. Ces injonctions, souvent inconscientes, forment ce que nous appelons notre personnalité et sont déterminantes dans notre construction psychique. Elles façonnent nos comportements, notre image de nous-même et influencent notre vie d’adulte. Certaines nous motivent, d’autres nous limitent ou nous donnent un sentiment de culpabilité. Comprendre ces injonctions est essentiel pour nous libérer de schémas contraignants et vivre pleinement.

Le chercheur américain en Psychologie, Taibi Kahler, a mis en évidence « 5 messages contraignants » appelés « drivers » qui influent sur nos comportements. Ces petites voix, comme les personnages de dessins animés, sont parfois très tyranniques. Elles soufflent à nos oreilles obéissantes des injonctions impérieuses.

  • Sois fort : Une valorisation de la force, de l’autonomie et de la maîtrise de soi

  • Sois parfait : Une recherche de perfection et une peur de l’échec

  • Fais plaisir : Un besoin d’être rassuré et d’avoir l’approbation

  • Fais des efforts : Une croyance qu’il est forcément difficile d’avoir de la valeur

  • Dépêche-toi : Une pression continue d’action et de rapidité

Identifier et comprendre vos « drivers » dominants

Reconnaître le(s) « driver(s) » qui vous influence(nt) le plus est la première étape vers le changement

1. Votre message : Sois fort

  • Messages transmis : « tiens bon, ne lâche rien, accroche-toi, ne flanche pas », « ne montre pas tes failles ou fragilités »,  « il faut savoir se débrouiller seul dans la vie »- « ne compte pas sur les autres » –  » la vie est dure » – « il faut se battre pour réussir » – « il ne faut jamais montrer ses sentiments ou sa vulnérabilité, c’est un signe de faiblesse » – « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » – « il faut être courageux » …
  • Signes : Difficulté à exprimer ses émotions, refus de demande d’aide

  • Conséquences : Isolement émotionnel, surcharge mentale, image d’une personne hautaine

  • Clés de libération : Accepter de s’aimer entièrement, de ressentir les émotions, apprendre à montrer sa vulnérabilité et à solliciter du soutien

 

2. Votre message : Sois parfait

  • Messages transmis : « ce n’est jamais assez, pas assez bien, tu peux mieux faire » – « tout doit être terminé en heure et en temps » – « Il faut faire ton maximum, aller au bout des choses » – « l’approximatif n’est pas acceptable »
  • Signes : Sentiment de ne pas être digne d’amour, insatisfaction chronique, déteste l’imperfection et l’incompétence, peur de l’échec

  • Conséquences : Procrastination, auto-sabotage, stress élevé, risque de burnout

  • Clés de libération : Accepter l’imperfection, le droit à l’erreur, de déplaire, de décevoir et valoriser vos améliorations et réussites

3. Votre message : Sois-gentil ou Fais plaisir

  • Messages transmis : « Fais plaisir aux autres, tu dois être gentil avec les autres »  – « ne dérange pas » – « ne fais pas de vague » – « ne demande rien » – « mets toi à la place de l’autre » – « c’est égoïste de penser à soi »- « ne sois pas ta priorité » – « tu es au service des autres » – « tu n’as pas le droit de demander ou d’exiger quoi que ce soit des autres » – « sois polissé, lisse » – « tu n’as pas le droit d’être ou d’exprimer de la colère, frustration sinon tu es méchant » – « si tu ne fais pas cela… l’autre sera triste… »
  • Signes : Difficultés à se positionner, décider, poser des limites, peur du conflit, sentiment de culpabilité

  • Conséquences : Se perdre dans le désir de l’autre (identité), s’épuiser, se sacrifier

  • Clés de libération : Se choisir, suivre ses envies, se prioriser, exprimer ses ressentis, s’autoriser et oser dire non

4. Votre message : Fais des efforts

  • Messages transmis : « tu dois supporter, endurer » – « rien n’est simple dans la vie, on a rien sans rien » – « tu dois prouver que tu es digne/méritant »  – « il faut se battre, l’argent ne tombe pas du ciel » – « il faut travailler dur pour réussir » – « le travail c’est la santé »…
  • Signes : Croyance que la Vie est un combat, que rien n’est facile, qu’il faut toujours « faire », être en actions, notion d’acharnement 

  • Conséquences : Fatigue chronique, sentiment d’insatisfaction, surmenage, épuisement (burn-out), acceptation de l’inacceptable dans les relations (maltraitance, humiliation)

  • Clés de libération : Reconnaître la valeur de la simplicité et du plaisir de la vie, lâcher-prise, apprendre à se poser, se reposer, méditer, ne pas toujours  être dans l’action, ne pas adhérer au sentiment de culpabilité 

5. Votre message : Dépêche-toi

  • Messages transmis : « fais vite, tu n’as pas le temps » – « allez, plus vite » – « tu vas encore être en retard »  – « bouge toi, remue-toi » – « ne traîne pas » – « tu dois réussir rapidement » …
  • Signes : Impatience, dispersion, précipitation, besoin d’être utile et performant

  • Conséquences : erreurs fréquentes, stress accru, procrastination, pression forte

  • Clés de libération : Pratiquer la pleine conscience, prendre son temps et ralentir le rythme

 

Comment se libérer de ces messages contraignants ?

Pour les dépasser, il existe plusieurs approches efficaces : 

  • Outils de libération émotionnelle : Accueil des émotions, Respiration, Hypnose, EMDR, EFT

  • Activités de centration : Méditation, Yoga, Tai-chi, Dessins mandalas, Activités artistiques

  • Accompagnement professionnel : Faire appel à un Coach de vie pour identifier les conditionnements parentaux, s’en libérer et transformer ces schémas en croyances constructives pour soi


Et vous, dans quelle mesure êtes-vous influencé par ces « drivers » inconscients ?

Le temps ne serait il pas venu de vous en libérer ?

Si vous ressentez l’élan de faire une démarche d’accompagnement, n’hésitez pas à contacter Anaïck Vaillant, Psychopraticienne et Coach de vie à Rezé (ou en distanciel) qui se fera un plaisir de vous aider à mettre en lumière ce qui vous gouverne inconsciemment.

Contactez-moi pour une première séance 

Pour bon nombre de jeunes l’inquiétude est forte, autant pour eux que pour leurs parents, face à la question de l’orientation scolaire et professionnelle.

Pourquoi cette question est-elle devenue si anxiogène ?

La pression émanant du système éducatif incite les jeunes à arrêter UN CHOIX clair parmi une multitude de possibilités qui s’offrent à lui et ce de plus en plus tôt. S’ajoute à cela des procédures d’admission complexifiées par une compétition rude pour intégrer certaines écoles ou filières.

Surviennent alors de nombreuses questions pour le jeune et ses parents.

  • Comment savoir « quoi faire de son avenir » alors que l’on a que 16, 17,18 ans… et pas encore vraiment expérimenté la vie ?
  • Comment se repérer parmi ce flot d’informations et de formations disponibles ?
  • Comment choisir une voie professionnelle alors que les médias annoncent en parallèle que 65% des métiers de demain n’existent pas encore ?

La liberté qu’ont aujourd’hui les jeunes de choisir est à la fois une chance que n’avaient souvent pas les générations passées et en même temps, c’est aussi une immense source d’anxiété puisqu’ils deviennent aussi co-auteur et co-acteur de leur avenir.

En effet, cette révolution culturelle et sociétale leur offre la possibilité de reprendre le pouvoir créateur et créatif, mais elle leur demande également d’être pleinement responsables, ce qui, on peut le comprendre, peut aussi les effrayer.

Pour enrichir mon propos, j’ai envie de vous partager le regard que porte le psychiatre Boris Cyrulnik sur cette question.

« Le problème est que l’on fait sprinter nos jeunes, et ces jeunes, en sprintant, se cassent souvent la figure. Après le bac, ils s’orientent trop vite, alors qu’ils ne sont pas encore motivés. Ils s’inscrivent dans n’importe quelle Fac, et la moitié d’entre eux vont échouer. Ils vont alors être humiliés, malheureux, à l’âge où l’on apprend neurologiquement et psychologiquement à travailler. Le risque est, alors, qu’ils se désengagent, surtout les garçons, qui décrochent plus que les filles. Or, ce qui peut aider un jeune à prendre sa voie, c’est son pouvoir de rêve. Il faut ensuite se réveiller, bien sûr. Le rêve mène au réveil. Mais si un jeune arrive à rêver et à se mettre au travail, il pourra prendre une direction de vie. » Boris Cyrulnik

Prendre le temps de se laisser aller à RÊVER en utilisant la visualisation comme outil d’exploration de ses aspirations profondes semble être un chemin constructif vers l’élaboration d’un projet. C’est un moyen d’autant plus accessible aux jeunes qu’ils traversent une période de vie remplie d’idéalisme. 

C’est aussi l’un des outils que j’utilise dans l’accompagnement d’adultes en transition professionnelle afin de les aider à ouvrir le champ des possibles pour ensuite choisir une voie qui sera davantage en accord avec eux-mêmes.

La bonne nouvelle, c’est qu’à tout âge il est possible de CHANGER !

Et en tant que parent, quel est votre JUSTE PLACE ?

Les jeunes attachent beaucoup d’importance à l’attitude et au soutien de leurs parents dans cette phase de réflexion puis de prise de décision sur leur orientation.

1 – Le dialogue et les échanges

La véritable clé est l’écoute, le dialogue et la communication. Ecouter, cela sous-entend ouvrir son esprit pour entendre ce que votre jeune a vraiment envie au fond de lui et hors de sa structure familiale. Ecouter ses envies mais également entendre ses peurs, ses doutes et lui offrir un espace sécurisant pour lui permettre de les exprimer librement, sans crainte d’être jugé.

2 – L’encouragement

Motiver votre jeune, c’est lui insuffler du courage et de la détermination pour l’inciter ainsi à passer à l’action. C’est l’aider à développer un sentiment d’efficacité personnelle, nourrir la confiance en sa capacité à réussir.

3 – L’accompagnement opérationnel

Le jeune a besoin de se sentir guidé, accompagné de manière concrète. Même si vous ne savez pas trop comment vous y prendre, un accompagnement le plus neutre possible permettra à votre jeune de se sentir libre dans ses choix.

Pour se faire, vous pouvez l’aider à prendre conscience de qui il est. Par exemple, vous pouvez lui proposer d’énoncer ses centres d’intérêt, ses goûts, ses aptitudes, ses valeurs et motivations, en lui rappelant des projets ou des expériences scolaires ou extra scolaires qu’il a aimé et où il a pu créer, se réaliser positivement.

Vous pouvez aussi lui demander de faire des démarches concrètes de son côté (recherches documentaires, fiches métiers, enquêtes professionnelles, salons…) afin de le responsabiliser puis coordonner vos informations afin d’élaborer ensemble un plan d’actions qui convienne à chacun. Cela permet au jeune de se sentir soutenu et rassure le parent sur l’avancée du projet et les étapes qui constituent sa réalisation.

4 – La neutralité bienveillante

Votre rôle est avant tout de lui permettre de développer une bonne estime et une vision positive de lui-même. Vous est forcément une source d’inspiration et d’influence pour lui, il est donc important que vous portiez un regard le plus neutre possible par rapport à son projet d’avenir, en échangeant avec lui sur ses  inquiétudes éventuelles de manière douce et bienveillante, surtout si le projet qu’il dessine ne vous parait pas cohérent avec ce que vous percevez de lui.

5 – Le risque de projections

Soyez également en mesure de faire la différence entre votre projet (désir personnel) pour votre enfant et le projet qu’il souhaite pour lui-même. Faites attention à bien faire la part des choses entre vos propres ambitions et celles de votre enfant. Il ne s’agit pas de prendre votre revanche et de projeter sur lui vos désirs non assouvis, non réalisés !

6 – La juste place

A cet âge, le besoin du jeune est paradoxal, puisqu’il se situe entre la dépendance et l’indépendance, sur un chemin qui le conduira à l’autonomie. Il peut donc s’avérer judicieux d’être présent sans être envahissant, dans ce choix d’orientation et dans tous les domaines de sa vie également.

Il s’agit bien de l’accompagner et non pas de décider pour lui, ni de prendre des décisions à sa place !

7 – Demande d’aide à un tiers

La médiation par un tiers peut être une autre solution. Se faire aider par un membre de son entourage ou  pour plus de neutralité par un professionnel de l’orientation permet souvent d’éviter bien des souffrances et tiraillements familiaux. Le regard neutre et objectif  d’un tiers s’avère souvent bénéfique au bien-être du jeune et de ses parents.

Pour le jeune, ce choix représente souvent le premier vrai choix de sa vie d’adulte . Il est donc important qu’il le fasse en conscience afin de réaliser qu’il est le maître d’oeuvre de sa vie. Devenu responsable de ses choix, il pourra alors créer et choisir la direction qu’il souhaite prendre. A chaque instant, il aura la possibilité de modifier le cours de sa trajectoire…

Je vous souhaite beaucoup de patience et de persévérance pour accompagner le plus sereinement possible vos jeunes dans cette première grande transition de vie.

En tant que mère d’une jeune femme de 18 ans, je suis moi-même chahutée, au cœur de ce processus, m’interrogeant à chaque instant sur ma JUSTE PLACE.